Hors ligne
ET RIRE
Et rire, rire toujours
De ce qu’on est épargné
Rire de nos peurs, de nos angoisses
Du temps qui passe et qui laisse
Un peu partout sur notre enveloppe
Les traces de son timbre fripé
Dont les dents acérées nous laminent
Attention, souriez… bistouri
C’est dans la boîte en sapin cette fois-ci
De ce qu’on est épargné
Rire de nos peurs, de nos angoisses
Du temps qui passe et qui laisse
Un peu partout sur notre enveloppe
Les traces de son timbre fripé
Dont les dents acérées nous laminent
Attention, souriez… bistouri
C’est dans la boîte en sapin cette fois-ci
Et rire, rire encore du gars hilarant qui
Nous toise, gonflé de pets d’orgueil
De ce nanti qui nous scrute avec sa loupe
D’argent et qui rate le meilleur de nous-même
Et rire, rire du savon qui fait des bulles
De la tentation qui nous brûle
Qui nous possède et dont on cède un peu,
Beaucoup et tout le terrain de notre volonté
Nous toise, gonflé de pets d’orgueil
De ce nanti qui nous scrute avec sa loupe
D’argent et qui rate le meilleur de nous-même
Et rire, rire du savon qui fait des bulles
De la tentation qui nous brûle
Qui nous possède et dont on cède un peu,
Beaucoup et tout le terrain de notre volonté
Il faut rire,
rire de tout, rire debout ou plié en deux
Comme le cheveu qui s’électrise et se coupe en quatre
Pour faire de son mieux jusqu’à se poser sur la langue
De la vipère, au point qu’on a le bassin qui se tortille
rire de tout, rire debout ou plié en deux
Comme le cheveu qui s’électrise et se coupe en quatre
Pour faire de son mieux jusqu’à se poser sur la langue
De la vipère, au point qu’on a le bassin qui se tortille
Et rire, rire de ce que tu fais de bien,
De ce que tu rates le mieux
Parce que l’important n’est pas d’être le meilleur
Mais d’être bien, d’être propre et d’être libre
De ce que tu rates le mieux
Parce que l’important n’est pas d’être le meilleur
Mais d’être bien, d’être propre et d’être libre
L’illusion permet d’exister, elle ne permet pas de vivre
Reste, quoi qu’il en soit, humble et lucide
Ton fauteuil sera vide quand tu partiras, crois-tu ?
Mais quand tu partiras on changera le mobilier
Tout au plus verra-t-on quatre traces de pieds
Reste, quoi qu’il en soit, humble et lucide
Ton fauteuil sera vide quand tu partiras, crois-tu ?
Mais quand tu partiras on changera le mobilier
Tout au plus verra-t-on quatre traces de pieds
Laissons cela
Il faut rire, rire très fort pour ne plus entendre le bruit du silence
Rire, rire très fort pour chasser la déprime qui frappe à la porte de ton ego
Rire encore pour attirer les gens qui fuient la tristesse
Et sont le faire-valoir de ta solitude
Rire encore et toujours car peut-être demain sera meilleur qu’aujourd’hui
Rire enfin pour qu’à la grande foire de l’exigence
Sans rabais, ni ristourne, tu demeures intact et digne
Z.
Rire, rire très fort pour chasser la déprime qui frappe à la porte de ton ego
Rire encore pour attirer les gens qui fuient la tristesse
Et sont le faire-valoir de ta solitude
Rire encore et toujours car peut-être demain sera meilleur qu’aujourd’hui
Rire enfin pour qu’à la grande foire de l’exigence
Sans rabais, ni ristourne, tu demeures intact et digne
Z.