Poème Féerie azuréenne

Féerie azuréenne

Par un bel après-midi d’été, je me senti l’âme en déraison
Dans l’herbe fraiche d’un pré, me suis donc allongé
Une brise légère caressait, des arbres, la frondaison
Le ciel, de nuages vagabonds, était ombragé

A l’observation de cet azur a l’aspect moutonneux
Je me mis à y entre apercevoir moult formes
Certains d’entre eux me laissaient imaginer des motifs gracieux
Telle l’œuvre d’un sculpteur, leurs formes étaient hors norme

Chose surprenante, je vis apparaitre tout à coup
Un cheval au galop attelé à un carrosse joli
Un peu plus loin, le visage d’un ange, sitôt dissous
Puis, d’autres, tournant sur eux même, comme de la mer, le roulis

Soudain, me cachant le soleil, le visage de ma fiancée
Se détachant au beau milieu d’un champ de fleurs
Elle était là, souriante, me laissant décontenancé
De dépit, de ne pouvoir lui prendre la main, mon œil laissa couler un pleur

Quelles merveilles l’imaginaire peut nous laisser deviner
Dans les aspects mouvants de ces altocumulus
Combien de formes diverses semblent ils dessiner
Ces rêvasseries champêtres nous rendent tous quelque peu farfelus.

Un poème qui laisse rêveur

Je t'ai lu, la tête dans les nuages... Et ça m'a plu !

Merci à vous d'avoir rêvé avec moi!
Amitiés, Jean-Yves