Comment pourrais-je écrire encore
Sur la douceur du sentiment,
Puisque la fleur assurément
Se meurt avant même d'éclore.
Vois-tu mon coeur, je le déplore.
J'écris péniblement,
Et je rêve secrètement,
Les yeux fermés jusqu'à l'aurore
De ta présence un beau matin.
Je n'aurais qu'à tendre la main
Pour attraper un bout de toi
Que je porterais à ma bouche
Charnue, avide d'une touche,
Un baiser doux comme la soie.
Moïse Wolff
le 22/12/2019
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