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l'histoire(vraie) se passe en Provence,à l'époque ou me voir en slip la nuit au mois d'octobre, n'a effaroucher personne!!!!!!
UN BAIN FORCE (nouvelle)
Il fait gros mistral ce jour la...
La mer,en colère
fracasse les vagues,sur la plage.
Il fait presque froid,
le ciel et la mer,à l'unisson
on pris une teinte orageuse...
Et moi,derrière la baie vitrée,
je contemple le spectacle, médusée
Il faut que vous sachiez
qu'à ce moment là,
je travaillais dans l'entreprise familiale!
J'assurai le service de notre restaurant
et sans prétention, un bel établissement!
Je vaque à mes occupations,
servant ,avec adresse;
Retirant avec finesse
des poissons,toutes les arrêtes;
Découpant viandes, et fromages
Préparant café et additions.
Et ,c'est à ce moment
que s'écrie ,un de nos bon client;
"Peuchère, je rêve,regardez
mais regardez donc...la -bas,il se noie"....
Toute la salle scrute l'horizon,
cherchant à distinguer ,
malgré les creux profonds
des vagues terrifiantes,
un morceau du noyé,ou au moins
la proue de son bateau...
Et c'est vrai,qu'à ce moment là
je remarque,entre deux déferlantes
comme un homme,nageant,
un masque sur le visage.
Vêtu d'un ciré jaune...
Et le pire,à ce moment précis
c'est que son compère part
avec l'embarcation
en direction du port....
Laissant ,ce nageur émérite
brinqueballé par les vagues.
De l'avis de tous,
"il "ne tiendra pas longtemps!
Et "François", c'est son nom,
surnommé"jambe de miel"
car il est handicapé
tourne en rond,
dans notre établissement.
Il ronchonne,rouspète,
finissant par crier ,à la volée
"Mais y a pas "quéqu'un"
qui va le sauver
ce bougre!!
Et là,il me regarde...
un regard qui en dit long....
Il marmonne,
si j'avais mes deux jambes,
je l'aurai déjà sauvé...Moi!!!
Et il me regarde........encore...
Le sourcil réprobateur.
Presque je baisse la tête,
il s'approche et me dit
Eh ! ghislaine!!!!
Tu vas le regarder se noyer?
...............
Et nous traversons la salle
de restaurant,
tous les deux,
direction la falaise, la plage...
Le temps est épouvantable
et en descendant vers le bord de mer
je n'ai qu'une envie,
retourner au chaud,la haut.
Mais c'est sans compter sur François
qui debout sur son unique jambe,
me presse de me mettre à l'eau.
Je quitte mon pantalon,et
nageant vivement,
je plonge dans cette eau
froide et bouillonnante.
Brrr, l'effet est immédiat,
je nage comme une folle,
buvant à chaque ressac,
par les yeux,par le nez,par la bouche,
un peu plus de cette eau salée,
et je pense, oh oui je pense
Mon Dieu, je vais être KO,en arrivant
près du "noyé"...
MON Dieu,faites que je ne coule
pas, direct avec lui...
L'angoisse me saisit,mais
je nage, je nage encore
je suis maintenant à une dizaine
de mètres ,"il" ne bouge plus...
Les vagues me recouvrent toute entière.
Je suffoque,
m'arrête un instant pour respirer...
A ce moment ,j'entends des cris!!!!
Je me retourne ,surprise,
Sur la falaise,la voiture de la police,
l'ambulance,un tas de gens,
tous font de grands gestes...
Et soudain ,j'entends au mégaphone
une voix,sympathique
qui me crie
REVENEZ REVENEZ.......
Les gens me font signe.
Je distingue François,sur la plage
tout petit...
qui lui aussi me fait signe;
Je jette un oeil sur "mon cadavre"
flottant entre deux eaux,
et je fais un super demi tour,
regagnant la,plage, la terre ferme
à une vitesse de championne!
J'arrive,épuisée,haletante
en slip sur la plage,
au mois d'octobre;
Devant tout un tas de personnes,
qui applaudissent.
L'ambulancier m'enveloppe dans
une couverture.
Je claque des dents,les policiers
s'approchent et m'expliquent
le scénario.
Un pêcheur,un peu imprudent
à pris la mer, seul!
Voyant la tempête redoublée,
Il a essayer de rentrer à la rame.
Les vagues on faillit
lui retourner son embarcation.
Elles l'ont délèsté de son ciré
qui est resté accroché à un jerrican,
ce jerrican avait un niveau, transparent
qui de loin
le faisait ressembler à un masque,
D'ou la confusion de tous,
en particulier de François,
Chacun a cru voir un homme
qui essayait de s'en sortir!!!!
Le pêcheur,lui, en a pris son parti
laissant à la mer son dédit,
Mieux vaut perdre un ciré
que perdre la vie!
Ce qu'il ignorait, le bougre,
comme a dit François
C'est qu'un p'tit bout de femme
de 30 ans l' époque
allait se jeter a l'eau
pour sauver....un seau
Moralité;
Cette histoire est vraie;
J'ai toujours pensé, que ,si ça avait été une personne
j'en serai fière aujourd'hui.(presque 40ans apres!)
aucun regret pour ce bain forcé !!!



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UN BAIN FORCE (nouvelle)

Il fait gros mistral ce jour la...
La mer,en colère
fracasse les vagues,sur la plage.
Il fait presque froid,
le ciel et la mer,à l'unisson
on pris une teinte orageuse...
Et moi,derrière la baie vitrée,
je contemple le spectacle, médusée
Il faut que vous sachiez
qu'à ce moment là,
je travaillais dans l'entreprise familiale!
J'assurai le service de notre restaurant
et sans prétention, un bel établissement!
Je vaque à mes occupations,
servant ,avec adresse;
Retirant avec finesse
des poissons,toutes les arrêtes;
Découpant viandes, et fromages
Préparant café et additions.
Et ,c'est à ce moment
que s'écrie ,un de nos bon client;
"Peuchère, je rêve,regardez
mais regardez donc...la -bas,il se noie"....
Toute la salle scrute l'horizon,
cherchant à distinguer ,
malgré les creux profonds
des vagues terrifiantes,
un morceau du noyé,ou au moins
la proue de son bateau...
Et c'est vrai,qu'à ce moment là
je remarque,entre deux déferlantes
comme un homme,nageant,
un masque sur le visage.
Vêtu d'un ciré jaune...
Et le pire,à ce moment précis
c'est que son compère part
avec l'embarcation
en direction du port....
Laissant ,ce nageur émérite
brinqueballé par les vagues.
De l'avis de tous,
"il "ne tiendra pas longtemps!
Et "François", c'est son nom,
surnommé"jambe de miel"
car il est handicapé
tourne en rond,
dans notre établissement.
Il ronchonne,rouspète,
finissant par crier ,à la volée
"Mais y a pas "quéqu'un"
qui va le sauver
ce bougre!!
Et là,il me regarde...
un regard qui en dit long....
Il marmonne,
si j'avais mes deux jambes,
je l'aurai déjà sauvé...Moi!!!
Et il me regarde........encore...
Le sourcil réprobateur.
Presque je baisse la tête,
il s'approche et me dit
Eh ! ghislaine!!!!
Tu vas le regarder se noyer?
...............
Et nous traversons la salle
de restaurant,
tous les deux,
direction la falaise, la plage...
Le temps est épouvantable
et en descendant vers le bord de mer
je n'ai qu'une envie,
retourner au chaud,la haut.
Mais c'est sans compter sur François
qui debout sur son unique jambe,
me presse de me mettre à l'eau.
Je quitte mon pantalon,et
nageant vivement,
je plonge dans cette eau
froide et bouillonnante.
Brrr, l'effet est immédiat,
je nage comme une folle,
buvant à chaque ressac,
par les yeux,par le nez,par la bouche,
un peu plus de cette eau salée,
et je pense, oh oui je pense
Mon Dieu, je vais être KO,en arrivant
près du "noyé"...
MON Dieu,faites que je ne coule
pas, direct avec lui...
L'angoisse me saisit,mais
je nage, je nage encore
je suis maintenant à une dizaine
de mètres ,"il" ne bouge plus...
Les vagues me recouvrent toute entière.
Je suffoque,
m'arrête un instant pour respirer...
A ce moment ,j'entends des cris!!!!
Je me retourne ,surprise,
Sur la falaise,la voiture de la police,
l'ambulance,un tas de gens,
tous font de grands gestes...
Et soudain ,j'entends au mégaphone
une voix,sympathique
qui me crie
REVENEZ REVENEZ.......
Les gens me font signe.
Je distingue François,sur la plage
tout petit...
qui lui aussi me fait signe;
Je jette un oeil sur "mon cadavre"
flottant entre deux eaux,
et je fais un super demi tour,
regagnant la,plage, la terre ferme
à une vitesse de championne!
J'arrive,épuisée,haletante
en slip sur la plage,
au mois d'octobre;
Devant tout un tas de personnes,
qui applaudissent.
L'ambulancier m'enveloppe dans
une couverture.
Je claque des dents,les policiers
s'approchent et m'expliquent
le scénario.
Un pêcheur,un peu imprudent
à pris la mer, seul!
Voyant la tempête redoublée,
Il a essayer de rentrer à la rame.
Les vagues on faillit
lui retourner son embarcation.
Elles l'ont délèsté de son ciré
qui est resté accroché à un jerrican,
ce jerrican avait un niveau, transparent
qui de loin
le faisait ressembler à un masque,
D'ou la confusion de tous,
en particulier de François,
Chacun a cru voir un homme
qui essayait de s'en sortir!!!!
Le pêcheur,lui, en a pris son parti
laissant à la mer son dédit,
Mieux vaut perdre un ciré
que perdre la vie!
Ce qu'il ignorait, le bougre,
comme a dit François
C'est qu'un p'tit bout de femme
de 30 ans l' époque
allait se jeter a l'eau
pour sauver....un seau
Moralité;
Cette histoire est vraie;
J'ai toujours pensé, que ,si ça avait été une personne
j'en serai fière aujourd'hui.(presque 40ans apres!)
aucun regret pour ce bain forcé !!!