Hors ligne
Bonjour Julien,
Travail et écriture (non poétique !) me privent du loisir de venir sur le site ces temps-ci, mais je suis heureux de passer rapidement aujourd'hui pour lire quelques uns des derniers poèmes publiés, dont celui-ci et je ne le regrette pas. Pour être franc, le romantisme poétique est souvent un repoussoir pour moi (je partage plutôt l'avis cruel de Flaubert sur Lamartine), mais je reconnais la puissance et l'émotion que peuvent contenir certains poèmes du genre. Et ici, je retrouve ces traits – puissance et émotion – dans tes vers, fort bien composés. Tes strophes capturent parfaitement l'esprit des envolées d'une âme torturée et qui aspire au sublime. C'est une belle réussite dans l'esprit du meilleur romantisme poétique.
J'ai particulièrement aimé ces deux vers :
« Quand règnent d'infernales aurores obscures, (beau rythme euphonique)
Mon visage aussi noir que l'est un sombre deuil ! »
et Baudelaire n'est pas loin (lui, transcende tous les genres, du romantisme au Parnasse).
Au delà des querelles d'écoles, j'aime voir ainsi un travail abouti, porté par un élan poétique d'une grande sincérité.
Bravo.
Travail et écriture (non poétique !) me privent du loisir de venir sur le site ces temps-ci, mais je suis heureux de passer rapidement aujourd'hui pour lire quelques uns des derniers poèmes publiés, dont celui-ci et je ne le regrette pas. Pour être franc, le romantisme poétique est souvent un repoussoir pour moi (je partage plutôt l'avis cruel de Flaubert sur Lamartine), mais je reconnais la puissance et l'émotion que peuvent contenir certains poèmes du genre. Et ici, je retrouve ces traits – puissance et émotion – dans tes vers, fort bien composés. Tes strophes capturent parfaitement l'esprit des envolées d'une âme torturée et qui aspire au sublime. C'est une belle réussite dans l'esprit du meilleur romantisme poétique.
J'ai particulièrement aimé ces deux vers :
« Quand règnent d'infernales aurores obscures, (beau rythme euphonique)
Mon visage aussi noir que l'est un sombre deuil ! »
et Baudelaire n'est pas loin (lui, transcende tous les genres, du romantisme au Parnasse).
Au delà des querelles d'écoles, j'aime voir ainsi un travail abouti, porté par un élan poétique d'une grande sincérité.
Bravo.