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Il y a des fois où........ !
J’ai l’esprit qui se ménopause
Il n’enfante plus c’est navrant
Mon texte exigeant une pause
Ne risque plus d’être enivrant,
Alors je lis des admirables
Ça désespère mon ego
Ils font des beautés incroyables
Ils sont volcans, je suis mégot.
Si j’avais un peu de courage
J’essaierais de m’en inspirer
J’écrirais au moins une page
Qui plaise ou fasse soupirer.
Mais dans ma tête la mémoire
A bien du mal à discerner
S’il faut faire un triste grimoire
Ou sur le rire s’acharner.
Je m’en vais consulter ma muse
Qui pour m’inciter de son mieux
Écrit une splendeur diffuse
Et fait des mots délicieux.
Incapable de l’imiter
Paresseux de la matière grise
Je ne sais comment mériter
Qu’avec intérêt l’on me lise.
Alors dans l’aube qui grisaille
Je m’en vais acheter du pain
Un petit vent qui s’encanaille
Me révèle un dessous satin
La dame voyant que je vois
Je lui dis qu’elle a tout pour plaire
Voudriez- vous venir chez moi
J’ai un moment que peut-on faire ?
L’inspiration me revenant
Sur la cuisse au-dessus du bas
Je dépose un baiser gourmand
Qui à la dérive s’en va.
J’avais bien pensé à écrire
La suite de ce doux récit
Mais la censure vint m’interdire
L’impudique et le non permis.
Ai-je plu et suffisamment
La suite semble bien le dire
Mais le destin étrangement
Au mieux sait mélanger le pire
Le lendemain à la même heure
La dame qui allait au pain
Me présente sa grande sœur
Qui ne vaut pas un seul quatrain
L’une m’incite au doux moment
L’autre annihile mes audaces
Je prétexte un devoir urgent
Pour ne pas vexer les voraces.
Aux feux féminins, moins vaillant !
Mes ans en seraient-ils la cause ?
Je ne multiplie plus l’élan
Et je retourne en ménopause
J’ai l’esprit qui se ménopause
Il n’enfante plus c’est navrant
Mon texte exigeant une pause
Ne risque plus d’être enivrant,
Alors je lis des admirables
Ça désespère mon ego
Ils font des beautés incroyables
Ils sont volcans, je suis mégot.
Si j’avais un peu de courage
J’essaierais de m’en inspirer
J’écrirais au moins une page
Qui plaise ou fasse soupirer.
Mais dans ma tête la mémoire
A bien du mal à discerner
S’il faut faire un triste grimoire
Ou sur le rire s’acharner.
Je m’en vais consulter ma muse
Qui pour m’inciter de son mieux
Écrit une splendeur diffuse
Et fait des mots délicieux.
Incapable de l’imiter
Paresseux de la matière grise
Je ne sais comment mériter
Qu’avec intérêt l’on me lise.
Alors dans l’aube qui grisaille
Je m’en vais acheter du pain
Un petit vent qui s’encanaille
Me révèle un dessous satin
La dame voyant que je vois
Je lui dis qu’elle a tout pour plaire
Voudriez- vous venir chez moi
J’ai un moment que peut-on faire ?
L’inspiration me revenant
Sur la cuisse au-dessus du bas
Je dépose un baiser gourmand
Qui à la dérive s’en va.
J’avais bien pensé à écrire
La suite de ce doux récit
Mais la censure vint m’interdire
L’impudique et le non permis.
Ai-je plu et suffisamment
La suite semble bien le dire
Mais le destin étrangement
Au mieux sait mélanger le pire
Le lendemain à la même heure
La dame qui allait au pain
Me présente sa grande sœur
Qui ne vaut pas un seul quatrain
L’une m’incite au doux moment
L’autre annihile mes audaces
Je prétexte un devoir urgent
Pour ne pas vexer les voraces.
Aux feux féminins, moins vaillant !
Mes ans en seraient-ils la cause ?
Je ne multiplie plus l’élan
Et je retourne en ménopause