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Je ne titrerai pas ma muse littéraire
M’a dit débrouille toi et râle en solitaire
V'là t’y pas qu’on m’agace avec le vieil Arvers
Car il fit un sonnet que l’on dit remarquable
Mais c’est le premier vers qui reste mémorable
Le reste est oublié ou appris de travers.
Les quatrains un et deux ne sont pas identiques
Sont-ce les U les R rimes prioritaires
Le premier est un choix sortant de l’ordinaire
Le second me plaît mieux car il reste classique.
Ce serait un sonnet dit italianisant
Et qui donc proviendrait d’une latine fibre
Ce qui laisse à Félix une muse assez libre
Il n’en fit qu’un hélas ce n’est pas suffisant
Arvers s’en fout pas mal il restera connu
Lors j’écrirais aussi un machin de la sorte
Qui passera bien sur par plus petite porte
Mais qui aux vieilles règles se sera maintenu.
" Sonnet de Félix ARVERS (1806-1850)
Mon âme a son secret, ma vie a son mystère,
Un amour éternel en un moment conçu :
Le mal est sans espoir, aussi j’ai dû le taire,
Et celle qui l’a fait n’en a jamais rien su.
Hélas ! j’aurai passé près d’elle inaperçu,
Toujours à ses côtés, et pourtant solitaire.
Et j’aurai jusqu’au bout fait mon temps sur la terre,
N’osant rien demander et n’ayant rien reçu.
Pour elle, quoique Dieu l’ait faite douce et tendre,
Elle suit son chemin, distraite et sans entendre
Ce murmure d’amour élevé sur ses pas.
À l’austère devoir, pieusement fidèle,
Elle dira, lisant ces vers tout remplis d’elle
« Quelle est donc cette femme ? » et ne comprendra pas."
À un sonnet fort beau écrivons un écho !
Le vers a son secret, la rime a son mystère,
Savoir les accorder est un problème ardu
Mal écrire est aisé il vaudrait mieux se taire
Que de mal accoler des notes sans vertu
Quelques sons fort plaisants passent inaperçus
Si dépourvus d’écho ils restent solitaires
Rien n’empêche la plume alors de les parfaire
Le timbre d’un mieux dit en est vite perçu
Pour la muse écriture aimant les lignes tendres
Il faut des mots choisis qu’elle aimera entendre
Et si de mots d’amour elle ne s’offusque pas
En vous montrant galant osez faire du zèle
De vos desseins voilés sachez ôter l’ombrelle
Des vers bien ciselés son toujours des appâts.
M’a dit débrouille toi et râle en solitaire
V'là t’y pas qu’on m’agace avec le vieil Arvers
Car il fit un sonnet que l’on dit remarquable
Mais c’est le premier vers qui reste mémorable
Le reste est oublié ou appris de travers.
Les quatrains un et deux ne sont pas identiques
Sont-ce les U les R rimes prioritaires
Le premier est un choix sortant de l’ordinaire
Le second me plaît mieux car il reste classique.
Ce serait un sonnet dit italianisant
Et qui donc proviendrait d’une latine fibre
Ce qui laisse à Félix une muse assez libre
Il n’en fit qu’un hélas ce n’est pas suffisant
Arvers s’en fout pas mal il restera connu
Lors j’écrirais aussi un machin de la sorte
Qui passera bien sur par plus petite porte
Mais qui aux vieilles règles se sera maintenu.
" Sonnet de Félix ARVERS (1806-1850)
Mon âme a son secret, ma vie a son mystère,
Un amour éternel en un moment conçu :
Le mal est sans espoir, aussi j’ai dû le taire,
Et celle qui l’a fait n’en a jamais rien su.
Hélas ! j’aurai passé près d’elle inaperçu,
Toujours à ses côtés, et pourtant solitaire.
Et j’aurai jusqu’au bout fait mon temps sur la terre,
N’osant rien demander et n’ayant rien reçu.
Pour elle, quoique Dieu l’ait faite douce et tendre,
Elle suit son chemin, distraite et sans entendre
Ce murmure d’amour élevé sur ses pas.
À l’austère devoir, pieusement fidèle,
Elle dira, lisant ces vers tout remplis d’elle
« Quelle est donc cette femme ? » et ne comprendra pas."
À un sonnet fort beau écrivons un écho !
Le vers a son secret, la rime a son mystère,
Savoir les accorder est un problème ardu
Mal écrire est aisé il vaudrait mieux se taire
Que de mal accoler des notes sans vertu
Quelques sons fort plaisants passent inaperçus
Si dépourvus d’écho ils restent solitaires
Rien n’empêche la plume alors de les parfaire
Le timbre d’un mieux dit en est vite perçu
Pour la muse écriture aimant les lignes tendres
Il faut des mots choisis qu’elle aimera entendre
Et si de mots d’amour elle ne s’offusque pas
En vous montrant galant osez faire du zèle
De vos desseins voilés sachez ôter l’ombrelle
Des vers bien ciselés son toujours des appâts.