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j'avais un vieux sonnet n'ayant ni queue ni tête
En tant qu'insatisfait forcément je m'entête
Et reprenant le tout en changeant sa binette
Je versifie la chose ajoutant des clochettes
Ayant quelques instants propices
à sortir mon imaginaire
Je jette une encre littéraire
espérant qu’elle vous divertisse !
Souvenir d’un lointain premier Mai ?
Au cinéma du coin où j’ai mes habitudes
J’avais emmené Claire afin de la distraire
Et tout en pratiquant l’échange salivaire
J’osais de ses douceurs initier l’étude.
Serait-elle sensible à mes sollicitudes
Qui cherchaient simplement à ne pas lui déplaire
Disant ni oui ni non elle me laissa faire
Acceptant du désir les délicats préludes
Le film était idiot mais n’ayant d’importance
Il se prêtait fort bien aux joies inquisitrices
Et ayant éveillé son subtil appendice
Claire sans timidité se fit exubérante
En un espace clos se limitait l’histoire
Et répondre à ses vœux venant hanter mon corps
Nous quittâmes la salle mais il pleuvait si fort
Qu’un porche nous offrit un abri provisoire
L’obscurité propice et l’abri favorable
Me fit de ses secrets cupide inquisiteur
L’éveil du jardinet exigeait un bonheur
Qui fut long et discret la pluie étant aimable
Hélas la nuée voulut cesser ses pleurs
Et le porche devint un logique passage
Nous cessâmes l’étreinte en trouvant fort dommage
De ne pas épuiser le tout de nos ardeurs.
Mais il était très tard ou tôt selon le jour
Et comme s’en vint vers nous un marchand de clochettes
J’offris du premier mai à Claire quelques fleurettes
C’était l’autre façon de lui parler d’amour
Elle me dit mon cher mon mari va aussi
M’offrir de cette fleur un bouquet aujourd’hui
Heureusement vous vîntes dissiper mon ennui
Car sa passivité me cause des soucis
Rassurez-vous il chasse et se plaît au billard
Ce qui donc m’autorise aux douces escapades
Quelques amants câlins m’offrent des sérénades
Qui éteignent mon feu avec beaucoup d’égards
Mais dès le premier de Mai le ciné bienfaisant
Me fait choisir l’endroit où mon séant se pose
Je laisse quelque gourmand me proposer la chose
Et j’obtiens du muguet en me satisfaisant.
Quand le temps n'est plus à l'orage à sortir mon imaginaire
Je jette une encre littéraire
espérant qu’elle vous divertisse !
Souvenir d’un lointain premier Mai ?
Au cinéma du coin où j’ai mes habitudes
J’avais emmené Claire afin de la distraire
Et tout en pratiquant l’échange salivaire
J’osais de ses douceurs initier l’étude.
Serait-elle sensible à mes sollicitudes
Qui cherchaient simplement à ne pas lui déplaire
Disant ni oui ni non elle me laissa faire
Acceptant du désir les délicats préludes
Le film était idiot mais n’ayant d’importance
Il se prêtait fort bien aux joies inquisitrices
Et ayant éveillé son subtil appendice
Claire sans timidité se fit exubérante
En un espace clos se limitait l’histoire
Et répondre à ses vœux venant hanter mon corps
Nous quittâmes la salle mais il pleuvait si fort
Qu’un porche nous offrit un abri provisoire
L’obscurité propice et l’abri favorable
Me fit de ses secrets cupide inquisiteur
L’éveil du jardinet exigeait un bonheur
Qui fut long et discret la pluie étant aimable
Hélas la nuée voulut cesser ses pleurs
Et le porche devint un logique passage
Nous cessâmes l’étreinte en trouvant fort dommage
De ne pas épuiser le tout de nos ardeurs.
Mais il était très tard ou tôt selon le jour
Et comme s’en vint vers nous un marchand de clochettes
J’offris du premier mai à Claire quelques fleurettes
C’était l’autre façon de lui parler d’amour
Elle me dit mon cher mon mari va aussi
M’offrir de cette fleur un bouquet aujourd’hui
Heureusement vous vîntes dissiper mon ennui
Car sa passivité me cause des soucis
Rassurez-vous il chasse et se plaît au billard
Ce qui donc m’autorise aux douces escapades
Quelques amants câlins m’offrent des sérénades
Qui éteignent mon feu avec beaucoup d’égards
Mais dès le premier de Mai le ciné bienfaisant
Me fait choisir l’endroit où mon séant se pose
Je laisse quelque gourmand me proposer la chose
Et j’obtiens du muguet en me satisfaisant.
Il faut mieux savoir inventer
car de la rime se dégage
maints mensonges quelques vérités.
En ce calme dimanche où clochettes enchantent
Recevez des bonheurs qui comblent vos attentes.
Recevez des bonheurs qui comblent vos attentes.