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La mémoire des mots sous l’éclosion d’un soir
Un aveu que l’horizon étend sur la mer
Sous le regard moqueur des mouettes
Là-bas où le port est un feu râlant
Une pensée soumise aux éclairs
Pure et sans nulle malice
Telle une caresse d’un destin timide
Qui rosit sur les joues du ciel
Aux rames des barques sous le vertige
De tant de détours au cours des fatigues
Se divisent des mâts au loin du quai
Rapprochant encore une nostalgie
Bientôt la nuit habillera le tout
D’un drap gris puis d’un linceul obscur
D’un silence mordant suçant toute présence
Avalant même les menus clapotis
Quelques chauves souris remplaceront les rieuses
De leurs cris rappelant d’autres vers
Ceux que l’âme garde sous des larmes
Ceux qui trempent le cœur quand tout s’en va..
À L’aube un appel humide et transparent
S’épongera sur le corps d’une plage
Effaçant les traces de nos errances
Lors d’un été largement pénétrant....
Driss