Sonnet La rime

<< O qui dira les torts de la Rime ...
Que ton vers soit la bonne aventure
Éparse au vent crispé du matin
Qui va fleurant la menthe et le thym...
Et tout le reste est littérature. >>
Paul Verlaine (Art poétique)

LA RIME

Si la Rime a des torts, sans rime ni raison,
Je la trouve sublime,
Lorsqu'elle se détord, au fil de l'horizon,
S'élevant de l'abîme...

Elle fixe un décor, habille la maison,
D'un poème unanime,
Elle semble retors et ambiance en saison,
Par des sons magnanimes...

La Rime est musicale et pénètre en douceur,
Notre instinct animal en atteignant le coeur,
De notre âme sensible.

La Rime est un bijou qu'il faut mettre en valeur,
Non pas comme un joujou, mais outil de couleur,
Au pouvoir perceptible.

25 février 2021

Quelle justesse mon ami dans vos propos
J'aime entendre le si beau son de cette rime
Dans la fluidité l'harmonie de ses mots
Et qui embellissent le vers et le sublime.

Amitiés

Sous ta plume, chaque rime est une merveille !

Ta rime est toujours splendeur et beauté
Toujours plaisante à lire
Bonne journée
Gaby

Superbe

J'aime beaucoup ta rime toujours riche
De beauté littéraire tu n'es pas chiche !
Elle agrémente toujours tes beaux vers
Tu me mets l'âme à l'endroit, à l'envers.

Merveilleusement bien écrit Tony, quel plaisir de lecture ! MERCI
Belle journée
Amitiés
Isabelle

Une superbe définition de la rime... J'ai adoré

Je vous remercie tous et toutes, Moi, AM25, Marlon, Gaby, Personne, Clari, Isa, Luc... Merci du fond du coeur

Je rejoins tous nos amis(es) au plus proche de leurs réflexions !

Bonne journée !

Ami de Verlaine,
Ton superbe poème me rappelle celui que j'écrivais
autrefois...
Amitiés Eric

Complainte

Quand l’effort d’un seul jour, emplissant mille aumônes,
Au papier livrera les échos de mon cœur,
Tout le philtre envoûtant l’univers polychrome
D’une lyre amoureuse où quelque ode se meurt ;

Quand j’aurai bu l’Idée au bel imaginaire,
Tourner chaque facette entre mes doigts éteints, Ou, repu de n’avoir pas conquis l’aurifère
Et noble inspiration des maîtres anciens ;

Je désagrégerai la Phonétique et l’Ordre,
Comme Verlaine, ami de l’inhabile Impair,
Ou Rimbaud dont l’instinct cabochard est de mordre A même la raison pour en tuer le nerf !

A force d’éblouir en vain ma tête vide
Par mille éclats de vers insipidement froids,
Peut-être qu’un rayon, une étincelle avide
Ira zébrer mon ciel où l’horizon décroît.

Au diable étourderies, emphase ridicule,
Feuille blanche envolée à la barbe des mots !
Je vous pousse au tiroir, poussiéreux fascicules ; Mon chant libre n’attend qu’une fleur du chaos !

Puimoisson, 28 novembre 1995

Ton poème Chess est splendiiiiiide !!!! Je rejoins les dires de nos amis

Amitiés,
Julien

J'adore Eric ! Tout simplement une merveille que ton poème !!!

Merci pour ce partage, et vraiment belle plume !!!

Je repasse cher poète

Merci de ton re-passage, chère Sophie

De rien bonne soirée cher poète

Merci, très jolie ! bravo !