Hors ligne
Un texte vieux de mille ans mais jamais publié.
L'absence
C'est un visage sans regard qui nous fixe à jamais
Une ombre sans soleil obsédante et cruelle
Un trou aux entrailles, un ulcère assassin
Un feu qui brûle au supplice de Promethée
L’absence
C'est une blessure de cœur qui ne guérit jamais
C’est une mutilation au bras tentaculaire
Elle emporte avec elle la vie, celle d’avant,
En laissant le chagrin pour carte de visite
L’absence
C’est une injustice qui change de bourreau
Un silence strident qui pince les oreilles à crever le tympan
C’est une solitude avec trop de monde dedans
L'absence
C'est une besace énorme avec les phrases qu'on n'a pas dites
Et des mots de couleurs qu'on aurait dû gâcher
Mais qui restent pliés dans la tête
Mon Dieu que c'est bête
L’absence
C'est quand on ne cherche plus parce que c'est bien trop tard
Ou qu'on lève les yeux pour chercher une oreille en s'adressant au ciel
C’est quand t’es là mais que t'es plus là
Z. (20/11/09)
L'absence
C'est un visage sans regard qui nous fixe à jamais
Une ombre sans soleil obsédante et cruelle
Un trou aux entrailles, un ulcère assassin
Un feu qui brûle au supplice de Promethée
L’absence
C'est une blessure de cœur qui ne guérit jamais
C’est une mutilation au bras tentaculaire
Elle emporte avec elle la vie, celle d’avant,
En laissant le chagrin pour carte de visite
L’absence
C’est une injustice qui change de bourreau
Un silence strident qui pince les oreilles à crever le tympan
C’est une solitude avec trop de monde dedans
L'absence
C'est une besace énorme avec les phrases qu'on n'a pas dites
Et des mots de couleurs qu'on aurait dû gâcher
Mais qui restent pliés dans la tête
Mon Dieu que c'est bête
L’absence
C'est quand on ne cherche plus parce que c'est bien trop tard
Ou qu'on lève les yeux pour chercher une oreille en s'adressant au ciel
C’est quand t’es là mais que t'es plus là
Z. (20/11/09)