L’âme de la mer
Par une nuit d'été
brise murmurante révèle aux riverains
le destin secret de la mer inconsolée,
qui recherche un abri pour noyer son chagrin,
lasse des vagues déferlantes en colère
et fatiguée par l'assaut incessant des lames,
s’enfuit loin dans la terre,
le ciel orphelin y répand ses tristes larmes ;
Ô quel maudit destin,
mer et ciel deux amants faits pour l'éternité!
Aux turpitudes l'amour ne vit lendemain
et immolé sur l'autel de la liberté.
Depuis lors, quand de l'éther s’élève la brise,
sur le rivage s'exhale un relent amer;
tombent les larmes grises.
Mon âme frémit comme celle de la mer.
simlecteur. 07/12/2017