- Inscrit
- 19 Octobre 2018
- Messages
- 3,306
- J'aime
- 5,858
- Points
- 173
- Age
- 85
- Localité
- Orléans
- Je suis
- Un homme
En ligne
L’Apparence des choses !
Avaient-ils sur le cœur la même cicatrice
Ou ne croyaient ils pas au profond sentiment
Il se trouva qu’un jour Armand et Béatrice
S’étreignirent longuement et sensuellement.
Pas de séduction ou de cour méritoire
L’échange des désirs seul était bienfaisant,
Un réciproque attrait résuma cette histoire
L’échange sexuel leur était suffisant.
Sachant donner à l’autre et mutuellement
Ils surent se combler de délicats échanges
Quand venait le désir ils trouvaient le moment
De s’adonner aux joies des sensuels mélanges
Plus ils se connaissaient plus leurs corps satisfaits
Aimaient se rencontrer, s’attendre, se répondre
Aux envies exprimées, aux besoins de parfait
Chacun savait en l’autre infiniment se fondre.
Le temps passa ainsi, le bonheur mutuel
Paraissait suffisant à leurs vies séparées
Pas d’échanges secrets, des corps le rituel
Répondait sans souci aux envies déclarées.
Le terme de sex-friends en devint à la mode
Le corps a ses raisons que les esprits n’ont pas
S’unir quand on le veut cela est très commode
Un choix fait avec goût évite des tracas.
Un savant équilibre en devenant durable
Unissait Béatrice à Armand par désir
De s’aimer pas question l’accord était aimable
Et il ne concernait que les temps de plaisir.
L’hiver et le verglas sépara les amants
Béatrice partit car son automobile
Franchit le parapet d’un pont en dérapant
Il y a des destins dont le temps est labile.
Armand subit un sort tout à fait comparable
Un excès de vitesse le tua peu après
Pas de trainées de freins rien ne fut décelable
Était-ce un accident, l’avait-il fait exprès ?
Avaient-ils sur le cœur la même cicatrice
Ou ne croyaient ils pas au profond sentiment
Il se trouva qu’un jour Armand et Béatrice
S’étreignirent longuement et sensuellement.
Pas de séduction ou de cour méritoire
L’échange des désirs seul était bienfaisant,
Un réciproque attrait résuma cette histoire
L’échange sexuel leur était suffisant.
Sachant donner à l’autre et mutuellement
Ils surent se combler de délicats échanges
Quand venait le désir ils trouvaient le moment
De s’adonner aux joies des sensuels mélanges
Plus ils se connaissaient plus leurs corps satisfaits
Aimaient se rencontrer, s’attendre, se répondre
Aux envies exprimées, aux besoins de parfait
Chacun savait en l’autre infiniment se fondre.
Le temps passa ainsi, le bonheur mutuel
Paraissait suffisant à leurs vies séparées
Pas d’échanges secrets, des corps le rituel
Répondait sans souci aux envies déclarées.
Le terme de sex-friends en devint à la mode
Le corps a ses raisons que les esprits n’ont pas
S’unir quand on le veut cela est très commode
Un choix fait avec goût évite des tracas.
Un savant équilibre en devenant durable
Unissait Béatrice à Armand par désir
De s’aimer pas question l’accord était aimable
Et il ne concernait que les temps de plaisir.
L’hiver et le verglas sépara les amants
Béatrice partit car son automobile
Franchit le parapet d’un pont en dérapant
Il y a des destins dont le temps est labile.
Armand subit un sort tout à fait comparable
Un excès de vitesse le tua peu après
Pas de trainées de freins rien ne fut décelable
Était-ce un accident, l’avait-il fait exprès ?