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Hors ligne
Il semble venir d’une autre planète.
Toujours le cœur en fête
Il entend sans cesse dans sa tête
Comme une musique de clarinette.
Il n’écoute jamais les sornettes
De ses pédagogues obsolètes.
L’esprit perdu dans son nuage
Il rêve à la douceur d’une plage.
Il efface les barreaux des cages
Qui bloquent résolument le passage
Aux oiseaux si colorés et si sages.
Il peint de magnifiques paysages.
Capables de traverser tous les âges
Dans son monde, pas de fumée d’usines
Ni de vacarme produit par des machines
Faisant tourner à vide des turbines
Dans la grisaille épaisse des aires citadines.
Il réduit à néant les hauts murs
Destinés à bloquer le vent.
Il entend son lointain murmure
Chuchotant délicatement,
Dans les feuilles des hautes ramures.
Toujours le cœur en fête
Il entend sans cesse dans sa tête
Comme une musique de clarinette.
Il n’écoute jamais les sornettes
De ses pédagogues obsolètes.
L’esprit perdu dans son nuage
Il rêve à la douceur d’une plage.
Il efface les barreaux des cages
Qui bloquent résolument le passage
Aux oiseaux si colorés et si sages.
Il peint de magnifiques paysages.
Capables de traverser tous les âges
Dans son monde, pas de fumée d’usines
Ni de vacarme produit par des machines
Faisant tourner à vide des turbines
Dans la grisaille épaisse des aires citadines.
Il réduit à néant les hauts murs
Destinés à bloquer le vent.
Il entend son lointain murmure
Chuchotant délicatement,
Dans les feuilles des hautes ramures.
IL forge ainsi son armure,
Dans des instants de métal si dur
Au point qu’ils durent
Éternellement.
Il ne sera jamais savant
Et pour lui, ce n’est pas important.
Il veut savourer ces moments
Qui font de lui cet enfant
Aux doigts tachés d’encre.
Dans des instants de métal si dur
Au point qu’ils durent
Éternellement.
Il ne sera jamais savant
Et pour lui, ce n’est pas important.
Il veut savourer ces moments
Qui font de lui cet enfant
Aux doigts tachés d’encre.
C’est pourquoi il se fout éperdument.
De la marque indélébile des cancres.
Il est un bateau sans ancre
Poussé à jamais par un souffle puissant
Sur l’océan d’immensité
De son infinie liberté.
Mais son merveilleux rêve
N’est finalement qu’une trêve.
Il grandira et s’échouera sur cette grève
Où ses semblables devenus adultes crèvent.
De la marque indélébile des cancres.
Il est un bateau sans ancre
Poussé à jamais par un souffle puissant
Sur l’océan d’immensité
De son infinie liberté.
Mais son merveilleux rêve
N’est finalement qu’une trêve.
Il grandira et s’échouera sur cette grève
Où ses semblables devenus adultes crèvent.
Notre monde ne réserve aucune place
A ces enfants différents venus de l’Espace
Montfort, le 09/10/2017
A ces enfants différents venus de l’Espace
Montfort, le 09/10/2017