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C'est le temps qui abandonne son long manteau
Brodé de mille douceurs et de tendresses
Laissant place à la froidure de la vieillesse
La chaleur du soleil ne luisant plus qu'à demi mot
Je ne sais de quels appâts notre enfance se nourrit
Mais elle était de ce monde la plus blonde
Nous avons vécu ce que sont les ancolies
Aux formes cruelles mais aux odeurs d'osmonde
Il n'y a plus de fleur ni d'oiseau sur le chemin
L'argenterie a perdu ses rivières d'éclats
La beauté n'a plus de son visage humain
Mais les neiges de notre amour sont au delà
La mort a des rigueurs comme nulle part ailleurs
De murmurer contre elle on en perd patience
Vouloir ce que Dieu en est la seule science
Puisque finir est chose naturelle, n'ayons peur....
Oui la mort attend la vieillesse. et puis ?
Je ne me suis jamais senti aussi fécond qu'en vieillissant
Enfin j'enfante le mieux, le meilleur de mon moi
Le pire, laissé derrière, a fait sonner le réveil...
La prise de conscience de ce qui est, prend enfin son envol...
Merci pour ce poème qui me force à réfléchir sur ce qui a été, ce qui est et ce qui devient...
Et puis au diable la mort, elle n'existe pas...