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Le miroir
Ô brisez ce miroir, il m’est las de me voir
De jadis à naguère, un spleen à l’humeur noire
Errait tel un fantôme, au fond des souvenirs
Comme un chant cruel, il ne peut me rajeunir
Mortel destin m’est réservé, je hais la mort
La camarde veut me fait croire à l'oxymore
La clarté de l’ombre, la vie dans le néant
Mensonge en vérité, la fin, un trou béant
Je suis destiné, tel Sisyphe, à supporter
A subir, le poids des ans, comment apporter
A mon lointain passé, les fleurs de la jeunesse
L’éclat délicat, reliquat de ma noblesse.
Condamné chaque jour, à écrire un poème
Tel Sisyphe et son rocher, je cherche les mots
Ma douce plume mène une vie de bohème
J'inscris en plein vol, les rimes sur un mémo
Un instant orageux obscurcit mes pensées
Perdant le fil conducteur du texte indécis
Il ne faut pas gâcher l'énergie dépensée
Mais soudain l'écrit est redevenu précis
Comme tous les soirs, je remonte la montagne
J'arrive au sommet de mon art et la descente
Recommence à l'infini, je souffre du bagne
Poétique, à gravir de nouveau la pente !
Ô brisez ce miroir, il m’est las de me voir
De jadis à naguère, un spleen à l’humeur noire
Errait tel un fantôme, au fond des souvenirs
Comme un chant cruel, il ne peut me rajeunir
Mortel destin m’est réservé, je hais la mort
La camarde veut me fait croire à l'oxymore
La clarté de l’ombre, la vie dans le néant
Mensonge en vérité, la fin, un trou béant
Je suis destiné, tel Sisyphe, à supporter
A subir, le poids des ans, comment apporter
A mon lointain passé, les fleurs de la jeunesse
L’éclat délicat, reliquat de ma noblesse.
Condamné chaque jour, à écrire un poème
Tel Sisyphe et son rocher, je cherche les mots
Ma douce plume mène une vie de bohème
J'inscris en plein vol, les rimes sur un mémo
Un instant orageux obscurcit mes pensées
Perdant le fil conducteur du texte indécis
Il ne faut pas gâcher l'énergie dépensée
Mais soudain l'écrit est redevenu précis
Comme tous les soirs, je remonte la montagne
J'arrive au sommet de mon art et la descente
Recommence à l'infini, je souffre du bagne
Poétique, à gravir de nouveau la pente !