Le dernier que j'ai croisé c'était à Prague dans le jardin de la renaissance... autour d'une architecture Baroque... ambiance qui cherchait à imiter la nature et à créer la surprise. Le paon en est une magnifique et unique dans l'art de la plume !
Bon sinon le paon eut tous les honneurs dans les jours brillants de la Chevalerie au moyen âge mais en 2019 je ne suis qu'un bouffon au régime végétarien forcé et Macronien...
Signé Un marchand de poulaillers reconverti en marchand de cocotte en papier...
Quand, j'ai vu dans certains films qu'on en faisait un plat parmi les repas de certaines civilisations, j"ai été attristée, manger et tuer ce bel oiseau d'ornement !!!
Le PAON, mets de choix au Moyen Age
9/8/09
(D'après un récit paru en 1782)
Le paon eut tous les honneurs dans les jours brillants de la Chevalerie. Plusieurs grandes familles, parmi lesquelles celle des Montmorency, avaient placé son effigie, en cimier, sur leur heaume. Aux cours d'amour de nos provinces méridionales, la récompense que recevaient les poètes ayant remporté le prix était une couronne faite de plumes de paon, qu'une dame du tribunal portait elle-même sur leur tête. Chez nos vieux romanciers, le paon est qualifié du titre de
noble oiseau, et sa chair y est regardée comme la
nourriture des amants, et comme la
viande des preux. Il y avait très peu de mets alors qui fussent aussi estimés. Un de nos poètes du XIIIe siècle, voulant peindre les fripons, dit qu'ils ont autant de goût pour le mensonge, qu'un affamé en a pour la chair de paon. Enfin les rois, les princes et grands seigneurs, donnaient très peu de festins d'appareil où le paon ne parût comme le plat distingué.
La coutume, dans ces sortes d'occasions d'éclat, était de le servir rôti ; mais on le servait entier avec tous ses membres, et même avec ses plumes. Selon Platine de Crémone, auteur qui énonça les mêmes principes que ceux que Brillat-Savarin publiera deux siècles plus tard, « au lieu de plumer l'oiseau, il faut l'écorcher proprement, de manière que les plumes s'enlèvent avec la peau ; il faut lui couper les pattes, le farcir d'épices et d'herbes aromatiques, lui envelopper la tête d'un linge, et le mettre à la broche. Pendant qu'il rôtit, vous arroserez continuellement le linge avec de l'eau fraîche, pour conserver son aigrette. Enfin, quand il sera cuit, rattachez les pattes, ôtez le linge, arrangez l'aigrette, rappliquez la peau, étalez la queue, et servez ».
MERCI
@CARLAME