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Le rideau se baisse
Le temps s'égrène à l'acmé de mon existence
Il coule inlassablement comme le sable
Entre les doigts et j'ai perdu de la prestance
Ce lourd fardeau qui me mène vers l'effroyable.
Flash-back sur le passé, aux tendres souvenirs
De la jeunesse, aux premiers émois du cœur
Et aux quelques chagrins que je ne peux bannir
Car jamais sur la vie, je n'ai eu de rancœur.
Je revois cet amour, ce regard attendri
Qui se posait sur moi, ces grands yeux azur
Que je trouvais si purs, pleins de mélancolie
J'aimais son corps de femme et sa belle coiffure.
Quelques larmes parcourent mes joues de vieillard
Je les essuie de la main, d'un geste maladroit
Elles tombent sur le sol, gouttes de brouillard
Et qui s'estompent sous la chaleur de l'endroit.
Je pleure tel un enfant, sentant la mort venir
Un voile de douce douleur qui embrunit
Mon âme me réchauffe la vie, avant d'agonir
Et de passer le Styx, des pauvres démunis.
Je n'ai plus envie de lutter contre la mort
J'abandonne le combat, je ne suis pas triste
J'ai vécu de longues années, j'accepte mon sort
Et le rideau enfin se baisse sur l'artiste !
Le temps s'égrène à l'acmé de mon existence
Il coule inlassablement comme le sable
Entre les doigts et j'ai perdu de la prestance
Ce lourd fardeau qui me mène vers l'effroyable.
Flash-back sur le passé, aux tendres souvenirs
De la jeunesse, aux premiers émois du cœur
Et aux quelques chagrins que je ne peux bannir
Car jamais sur la vie, je n'ai eu de rancœur.
Je revois cet amour, ce regard attendri
Qui se posait sur moi, ces grands yeux azur
Que je trouvais si purs, pleins de mélancolie
J'aimais son corps de femme et sa belle coiffure.
Quelques larmes parcourent mes joues de vieillard
Je les essuie de la main, d'un geste maladroit
Elles tombent sur le sol, gouttes de brouillard
Et qui s'estompent sous la chaleur de l'endroit.
Je pleure tel un enfant, sentant la mort venir
Un voile de douce douleur qui embrunit
Mon âme me réchauffe la vie, avant d'agonir
Et de passer le Styx, des pauvres démunis.
Je n'ai plus envie de lutter contre la mort
J'abandonne le combat, je ne suis pas triste
J'ai vécu de longues années, j'accepte mon sort
Et le rideau enfin se baisse sur l'artiste !