• Forum de Poésie. Postez vos poèmes, vos commentaires...
    Bienvenue à tous les poètes ! Forum de poésie, où tout le monde peut poster ses poèmes, mettre son avis sur les poèmes des autres et participer aux discussions !

Poème Le rideau se baisse

Gonzague

Grand poète
Inscrit
16 Septembre 2019
Messages
1,101
J'aime
1,906
Points
178
Age
62
Localité
Nord et Dordogne
Je suis
Un homme
Hors ligne
#1
Le rideau se baisse



Le temps s'égrène à l'acmé de mon existence

Il coule inlassablement comme le sable

Entre les doigts et j'ai perdu de la prestance

Ce lourd fardeau qui me mène vers l'effroyable.



Flash-back sur le passé, aux tendres souvenirs

De la jeunesse, aux premiers émois du cœur

Et aux quelques chagrins que je ne peux bannir

Car jamais sur la vie, je n'ai eu de rancœur.



Je revois cet amour, ce regard attendri

Qui se posait sur moi, ces grands yeux azur

Que je trouvais si purs, pleins de mélancolie

J'aimais son corps de femme et sa belle coiffure.



Quelques larmes parcourent mes joues de vieillard

Je les essuie de la main, d'un geste maladroit

Elles tombent sur le sol, gouttes de brouillard

Et qui s'estompent sous la chaleur de l'endroit.



Je pleure tel un enfant, sentant la mort venir

Un voile de douce douleur qui embrunit

Mon âme me réchauffe la vie, avant d'agonir

Et de passer le Styx, des pauvres démunis.



Je n'ai plus envie de lutter contre la mort

J'abandonne le combat, je ne suis pas triste

J'ai vécu de longues années, j'accepte mon sort

Et le rideau enfin se baisse sur l'artiste !
 

D.Isabelle

Maître poète
Inscrit
6 Septembre 2018
Messages
6,597
J'aime
10,960
Points
183
Localité
France
Je suis
Une femme
Hors ligne
#2
Le rideau se baisse



Le temps s'égrène à l'acmé de mon existence

Il coule inlassablement comme le sable

Entre les doigts et j'ai perdu de la prestance

Ce lourd fardeau qui me mène vers l'effroyable.



Flash-back sur le passé, aux tendres souvenirs

De la jeunesse, aux premiers émois du cœur

Et aux quelques chagrins que je ne peux bannir

Car jamais sur la vie, je n'ai eu de rancœur.



Je revois cet amour, ce regard attendri

Qui se posait sur moi, ces grands yeux azur

Que je trouvais si purs, pleins de mélancolie

J'aimais son corps de femme et sa belle coiffure.



Quelques larmes parcourent mes joues de vieillard

Je les essuie de la main, d'un geste maladroit

Elles tombent sur le sol, gouttes de brouillard

Et qui s'estompent sous la chaleur de l'endroit.



Je pleure tel un enfant, sentant la mort venir

Un voile de douce douleur qui embrunit

Mon âme me réchauffe la vie, avant d'agonir

Et de passer le Styx, des pauvres démunis.



Je n'ai plus envie de lutter contre la mort

J'abandonne le combat, je ne suis pas triste

J'ai vécu de longues années, j'accepte mon sort

Et le rideau enfin se baisse sur l'artiste !

Ainsi va la vie !
Un écrit émouvant mais bien agréable à lire _ Merci Olivier
Belle journée
Isabelle
1617353143592.png
 
Haut