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Le Rimeur a du ressort !
Amis ! Sans raccrocher j’avais mis en attente
J’étais comme un campeur retiré sous ma tente
Attendant le verdict de cette faculté
Qui entend retarder toute mortalité .
J’avais sur le tracé du flux myocardique
Un machin déplaisant à l’art cardiologique
Alors de bon matin j’offris mes coronaires
À un œil recherchant tout ce qui peut déplaire.
Il y avait un truc qui freinait le débit
Du rouge flux sanguin parcourant mes conduits
Sorte d’embouteillage qui en cas d’un effort
N’aurait pas su donner le nécessaire ressort
Et comme le "ad patres" ne m’inspire pas beaucoup
Le cardiologue me dit afin d’en voir le bout
Je vous mets un ressort en votre exiguïté
Vos globule passeront avec facilité.
Il me faut remonter le flux circulatoire.
Pour que le myocarde reçoive l’accessoire.
Je m’en vais restaurer votre débit perdu
En mettant un ressort dans l’endroit exigu .
Dans un froid de canard et sous un projecteur
On m’insensibilise et deux opérateurs
Sans que je les discerne entament mon artère
Glissent dans ma nature le spiralé mystère
Qui s’en va rétablir le flux circulatoire
Quand le cœur doit fournir un effort méritoire.
Étais-je drogué ou non je ne saurais le dire
Mais je n’ai pas souffert même un petit martyr
Je redevins lucide dans un lit sans torture
Et j’avais la télé pour nuire à ma culture.
Mon cœur mis en vedette avait trois fois par jour
l'électrocardiogramme qui lui faisait la cour
Car il, fallait lui plaire pour pouvoir m’évader
En clinique le client est dur à extrader.
Enfin on vint me dire que j’avais un sursis
Que ma pompe à globules n’avait plus de soucis
Que je pouvais sortir revenir à ma table
Car la cuisine du lieu était abominable.
Mais grâce à des denrées d’origine frauduleuse
La faim n’altéra pas ma nature valeureuse.
J’avais une infirmière au look autoritaire
Plantant ses banderilles de façon exemplaire
Et qui se souciant de me revoir debout
Me voulait immobile et s’occupait de tout.
Elle était vigilante pour ne pas me faire voir
J’attendais qu’elle soit tout au bout du couloir
Pour déguster les mets de saveur acceptable
Supplémentant du lieu la bouffe détestable.
Enfin j’ai survécu on permit mon départ
Et je quittai l’endroit où les maux se réparent
La menace passée et portant un ressort
Je pouvais à mon cœur demander quelque effort
Mais il fallait bien sur que cette santé nouvelle
Se méfie du virus qui partout nous harcèle
Et donc en me masquant et me méfiant de tout
Je rentrais au logis rimer peu ou beaucoup.
N.B. : Le nom savant de mon ressort est stent cypher
c’est un machin savant qui retarde l’enfer.
Et que le cardiologue aux mains toujours habiles
Pose aux cœurs paresseux qui deviennent débiles!
Amis ! Sans raccrocher j’avais mis en attente
J’étais comme un campeur retiré sous ma tente
Attendant le verdict de cette faculté
Qui entend retarder toute mortalité .
J’avais sur le tracé du flux myocardique
Un machin déplaisant à l’art cardiologique
Alors de bon matin j’offris mes coronaires
À un œil recherchant tout ce qui peut déplaire.
Il y avait un truc qui freinait le débit
Du rouge flux sanguin parcourant mes conduits
Sorte d’embouteillage qui en cas d’un effort
N’aurait pas su donner le nécessaire ressort
Et comme le "ad patres" ne m’inspire pas beaucoup
Le cardiologue me dit afin d’en voir le bout
Je vous mets un ressort en votre exiguïté
Vos globule passeront avec facilité.
Il me faut remonter le flux circulatoire.
Pour que le myocarde reçoive l’accessoire.
Je m’en vais restaurer votre débit perdu
En mettant un ressort dans l’endroit exigu .
Dans un froid de canard et sous un projecteur
On m’insensibilise et deux opérateurs
Sans que je les discerne entament mon artère
Glissent dans ma nature le spiralé mystère
Qui s’en va rétablir le flux circulatoire
Quand le cœur doit fournir un effort méritoire.
Étais-je drogué ou non je ne saurais le dire
Mais je n’ai pas souffert même un petit martyr
Je redevins lucide dans un lit sans torture
Et j’avais la télé pour nuire à ma culture.
Mon cœur mis en vedette avait trois fois par jour
l'électrocardiogramme qui lui faisait la cour
Car il, fallait lui plaire pour pouvoir m’évader
En clinique le client est dur à extrader.
Enfin on vint me dire que j’avais un sursis
Que ma pompe à globules n’avait plus de soucis
Que je pouvais sortir revenir à ma table
Car la cuisine du lieu était abominable.
Mais grâce à des denrées d’origine frauduleuse
La faim n’altéra pas ma nature valeureuse.
J’avais une infirmière au look autoritaire
Plantant ses banderilles de façon exemplaire
Et qui se souciant de me revoir debout
Me voulait immobile et s’occupait de tout.
Elle était vigilante pour ne pas me faire voir
J’attendais qu’elle soit tout au bout du couloir
Pour déguster les mets de saveur acceptable
Supplémentant du lieu la bouffe détestable.
Enfin j’ai survécu on permit mon départ
Et je quittai l’endroit où les maux se réparent
La menace passée et portant un ressort
Je pouvais à mon cœur demander quelque effort
Mais il fallait bien sur que cette santé nouvelle
Se méfie du virus qui partout nous harcèle
Et donc en me masquant et me méfiant de tout
Je rentrais au logis rimer peu ou beaucoup.
N.B. : Le nom savant de mon ressort est stent cypher
c’est un machin savant qui retarde l’enfer.
Et que le cardiologue aux mains toujours habiles
Pose aux cœurs paresseux qui deviennent débiles!