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Est-ce bien toi pleurant sous la lumière en fête
Et brisée au milieu d'un Sahara sans fin,
Toi qui sais trop de quoi la vie absurde est faite
Et combien l'homme a soif et combien l'homme a faim ?
Sont-ce bien tes yeux chauds battus par la défaite,
Creusés de tous les pleurs que sème un aigrefin,
Tes yeux dont le feu vif s'élançait jusqu'au faîte
De l'astre le plus neuf, du songe le plus fin ?
Oui... mais peut-être, au bout d'une larme profonde,
Suffira-t-il d'un rien pour que ta peine fonde,
Que ton œil se rallume entre deux blancs zéphyrs ;
Et que bientôt dans la grisaille qui t'offense,
Renaissent, glorieux, constellés de saphirs,
Les jours, les seuls vrais jours aux dons clairs de l'enfance.
Et brisée au milieu d'un Sahara sans fin,
Toi qui sais trop de quoi la vie absurde est faite
Et combien l'homme a soif et combien l'homme a faim ?
Sont-ce bien tes yeux chauds battus par la défaite,
Creusés de tous les pleurs que sème un aigrefin,
Tes yeux dont le feu vif s'élançait jusqu'au faîte
De l'astre le plus neuf, du songe le plus fin ?
Oui... mais peut-être, au bout d'une larme profonde,
Suffira-t-il d'un rien pour que ta peine fonde,
Que ton œil se rallume entre deux blancs zéphyrs ;
Et que bientôt dans la grisaille qui t'offense,
Renaissent, glorieux, constellés de saphirs,
Les jours, les seuls vrais jours aux dons clairs de l'enfance.