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Me revient par moments l’image d’un figuier,
Où l'enfant que j’étais dans le creux de son pied
Aimait se réfugier.
Je n’ai pas oublié son ombre nid douillet
Ni le parfum sucré de ses fruits éclatés
Et mes doigts qui collaient.
Mes sens gardent le goût des embruns du passé
Des chemins mimosa du froufrou des cigales
Et des pignons de pins.
Le boucan du bling-bling les jours de festivals
Les gorges, les adrets, le ciel tout étoilé
Et mes yeux qui baillaient.
Je n’ai pas oublié le spectre des brasiers
Quand la nuit brillait rouge au-dessus des forêts
Ni l'haleine du vent gorgée de pins grillés
Quand la nuit brillait rouge à travers les volets.
Peau tendre caramel
dans l'eau sablée de sel
les cheveux d’ambre miel
léchés par le soleil ;
Une image en moi danse
l’île au masque de fer
assis sur les rochers
au milieu des oursins
nous les sales gamins
intrépides corsaires
plongions vers l'horizon
abandonnant nos mères
la plage et les chagrins
des vagues plein la tête
du rire plein les joues.
Je garde ce regard toujours un brin mouillé
la trace des bobos dans un petit brouillard,
le noir dans le placard, le cœur, ses battements...
Reste de ta tendresse
un goût particulier...
Au talent d'un soulier
c'est l'enfant que l'on dresse !
Que le temps a passé
la pitchoune a grandi
tant de choses ont changé
la région les amis...
Ici vois-tu le ciel a perdu sa superbe
et ton corps endormi me ramène à ce temps.
Je n'ai rien oublié des embruns du passé
J'en garde le meilleur faut bien passer l'éponge
Sur ces larmes d'enfant pour nettoyer son cœur
Je t'aime
Où l'enfant que j’étais dans le creux de son pied
Aimait se réfugier.
Je n’ai pas oublié son ombre nid douillet
Ni le parfum sucré de ses fruits éclatés
Et mes doigts qui collaient.
Mes sens gardent le goût des embruns du passé
Des chemins mimosa du froufrou des cigales
Et des pignons de pins.
Le boucan du bling-bling les jours de festivals
Les gorges, les adrets, le ciel tout étoilé
Et mes yeux qui baillaient.
Je n’ai pas oublié le spectre des brasiers
Quand la nuit brillait rouge au-dessus des forêts
Ni l'haleine du vent gorgée de pins grillés
Quand la nuit brillait rouge à travers les volets.
Peau tendre caramel
dans l'eau sablée de sel
les cheveux d’ambre miel
léchés par le soleil ;
Une image en moi danse
l’île au masque de fer
assis sur les rochers
au milieu des oursins
nous les sales gamins
intrépides corsaires
plongions vers l'horizon
abandonnant nos mères
la plage et les chagrins
des vagues plein la tête
du rire plein les joues.
Je garde ce regard toujours un brin mouillé
la trace des bobos dans un petit brouillard,
le noir dans le placard, le cœur, ses battements...
Reste de ta tendresse
un goût particulier...
Au talent d'un soulier
c'est l'enfant que l'on dresse !
Que le temps a passé
la pitchoune a grandi
tant de choses ont changé
la région les amis...
Ici vois-tu le ciel a perdu sa superbe
et ton corps endormi me ramène à ce temps.
Je n'ai rien oublié des embruns du passé
J'en garde le meilleur faut bien passer l'éponge
Sur ces larmes d'enfant pour nettoyer son cœur
Je t'aime