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Le sage
L’homme assis sur un rocher pense à son passé
Il était jadis roi, d’un grand pays lointain
Aux confins de la terre, où il fut pourchassé
Traqué, les temps étaient devenus incertains.
Démuni de tout, il erra sur les chemins
De boue et de vent, devenu un mendiant
Evitant à tout prix, les villages d’humains
Il survivait bon gré, mal gré d’expédients.
Les années passèrent, il avait trouvé refuge
Dans une profonde forêt obscure et noire
Le domaine des bannis, là, où aucun juge
Ne peut le nuire, seuls des singes et des jaguars.
Il était le maître des lieux, le seigneur
De la nature, pour sujets les animaux
Dans cet endroit si retiré, aucun chasseur
Ici, il ne subissait plus les pires maux.
Atteignant un âge avancé, les cheveux chenus
Longue barbe, l’homme décida de sortir
Du paradis, reprit la route, parvenu
Dans son royaume, qu’il voulait réinvestir.
Le peuple le prit pour un sage et un ascète
Qui portait les messages divins des Dieux
Buvant ses mots, en retour, quelques piécettes
Car les humbles aimaient son sourire radieux.
Un jour, un de ses admirateurs par les traits
Du regard, reconnu la noble majesté
Mon Roi revenait parmi nous ! Malgré l’attrait
Il répondit, je n’ai plus cette qualité.
Et à l’aune de la mort, le très vieux sage
Retourna enfin vers son monde végétal
Laissant aux hommes, leur argent et leurs mirages
Pour lui, l’amour était chose la plus vitale !
La réponse !
Autrefois, dans un lointain passé
Et dans un pays aussi éloigné
Un pèlerin dans sa quête mystique
S’arrête pour la nuit, dans un village
A la porte d’une modeste maison
Un homme l’interpelle et lui dit
Où vas-tu, ami étranger ?
Le marcheur lui répond
Je vais par monts et par vaux
Chercher réponse !
Réponse à quoi ?
Le sage ne voulant point dévoiler
A cet inconnu, la question
Laissa perplexe l’individu
Soudain l’hôte se sentant vexé
Par le mutisme de l’invité
Commença à s’énerver, s’agiter
Menaçant de jeter à la rue
L’irrespectueux inconnu
Et le mit promptement dehors
Le pérégrin garda son calme
Et reprit son périple
Il avait trouvé sa réponse
Sous des apparences courtoises
Peut se cacher une face sombre !
Le roi
Un roi se demandait comment être plus riche
Tant de questions et si peu de réponses
Il fallait mettre un terme à ses interrogations
Il décida de parcourir le monde à cette fin
Il prit son bâton de pèlerin et quitta son palais
Des milliers de lieux à travers tout le pays
Mais à chaque fois, sa déception était grande
Une profonde amertume et de désillusion
Un jour, il arriva au bout de son long voyage
Là, devant l'océan, un homme regardait l'horizon
Que fais-tu vieillard, tu rêves de partir vers l'ailleurs
Mon Roi ! Ma richesse est en moi, pas au-delà des mers !
Altitude
Le sage observe du sommet de la montagne
La vallée profonde, regard contemplatif
Un lourd tapis neigeux recouvre les versants
L'homme décide de retourner vers la ville
Descend d'un pas assuré les pentes abruptes
Il connaît les chemins et les moindres rochers
Son univers est là-haut, près des alpages
Il y a trouvé le calme et sérénité
Rejoindre le monde n'est point vraiment vital
Mais le contact des hommes lui est nécessaire
Car il arrive à convaincre des citadins
Que la nature est à préserver à tout prix !
Sagesse
Du haut de la falaise, il regarde la mer
Agitée et tourmentée par un vent fougueux
Les vagues se brisent sur des rochers amers
Qui s'efforcent à raboter leur dos rugueux
L'homme devant ce spectacle reste placide
Immobile face aux éléments déchainés
Observateur, son esprit demeure lucide
Et même la nature ne peut l'enchainer
Car il a atteint un haut niveau de sagesse
La vie est une épreuve, un permanent combat
En trouvant en lui une forme de finesse
Il sait surmonter les pires coups de tabac !
Le marcheur
Il ne faisait que marcher, par monts et par vaux
Parcourant les chemins de terre et de poussière
Robe de bure, on le prenait pour un dévot
Ne possédait rien, il vivait au grand air.
Il était athée malgré sa fausse apparence
Et avait rejeté toutes les déités
Il croyait en l'humain, c'était sa différence
Et il prônait l'amour, en toute liberté.
Au fil des années, il a acquis la sagesse
Nombreux sont les hommes au cœur dur et impur
Gloire, argent et pouvoir, la folie et l'ivresse
Sachez-le ! Vous êtes mortelles créatures !
La richesse du sage n'est pas matérielle !
L’homme assis sur un rocher pense à son passé
Il était jadis roi, d’un grand pays lointain
Aux confins de la terre, où il fut pourchassé
Traqué, les temps étaient devenus incertains.
Démuni de tout, il erra sur les chemins
De boue et de vent, devenu un mendiant
Evitant à tout prix, les villages d’humains
Il survivait bon gré, mal gré d’expédients.
Les années passèrent, il avait trouvé refuge
Dans une profonde forêt obscure et noire
Le domaine des bannis, là, où aucun juge
Ne peut le nuire, seuls des singes et des jaguars.
Il était le maître des lieux, le seigneur
De la nature, pour sujets les animaux
Dans cet endroit si retiré, aucun chasseur
Ici, il ne subissait plus les pires maux.
Atteignant un âge avancé, les cheveux chenus
Longue barbe, l’homme décida de sortir
Du paradis, reprit la route, parvenu
Dans son royaume, qu’il voulait réinvestir.
Le peuple le prit pour un sage et un ascète
Qui portait les messages divins des Dieux
Buvant ses mots, en retour, quelques piécettes
Car les humbles aimaient son sourire radieux.
Un jour, un de ses admirateurs par les traits
Du regard, reconnu la noble majesté
Mon Roi revenait parmi nous ! Malgré l’attrait
Il répondit, je n’ai plus cette qualité.
Et à l’aune de la mort, le très vieux sage
Retourna enfin vers son monde végétal
Laissant aux hommes, leur argent et leurs mirages
Pour lui, l’amour était chose la plus vitale !
La réponse !
Autrefois, dans un lointain passé
Et dans un pays aussi éloigné
Un pèlerin dans sa quête mystique
S’arrête pour la nuit, dans un village
A la porte d’une modeste maison
Un homme l’interpelle et lui dit
Où vas-tu, ami étranger ?
Le marcheur lui répond
Je vais par monts et par vaux
Chercher réponse !
Réponse à quoi ?
Le sage ne voulant point dévoiler
A cet inconnu, la question
Laissa perplexe l’individu
Soudain l’hôte se sentant vexé
Par le mutisme de l’invité
Commença à s’énerver, s’agiter
Menaçant de jeter à la rue
L’irrespectueux inconnu
Et le mit promptement dehors
Le pérégrin garda son calme
Et reprit son périple
Il avait trouvé sa réponse
Sous des apparences courtoises
Peut se cacher une face sombre !
Le roi
Un roi se demandait comment être plus riche
Tant de questions et si peu de réponses
Il fallait mettre un terme à ses interrogations
Il décida de parcourir le monde à cette fin
Il prit son bâton de pèlerin et quitta son palais
Des milliers de lieux à travers tout le pays
Mais à chaque fois, sa déception était grande
Une profonde amertume et de désillusion
Un jour, il arriva au bout de son long voyage
Là, devant l'océan, un homme regardait l'horizon
Que fais-tu vieillard, tu rêves de partir vers l'ailleurs
Mon Roi ! Ma richesse est en moi, pas au-delà des mers !
Altitude
Le sage observe du sommet de la montagne
La vallée profonde, regard contemplatif
Un lourd tapis neigeux recouvre les versants
L'homme décide de retourner vers la ville
Descend d'un pas assuré les pentes abruptes
Il connaît les chemins et les moindres rochers
Son univers est là-haut, près des alpages
Il y a trouvé le calme et sérénité
Rejoindre le monde n'est point vraiment vital
Mais le contact des hommes lui est nécessaire
Car il arrive à convaincre des citadins
Que la nature est à préserver à tout prix !
Sagesse
Du haut de la falaise, il regarde la mer
Agitée et tourmentée par un vent fougueux
Les vagues se brisent sur des rochers amers
Qui s'efforcent à raboter leur dos rugueux
L'homme devant ce spectacle reste placide
Immobile face aux éléments déchainés
Observateur, son esprit demeure lucide
Et même la nature ne peut l'enchainer
Car il a atteint un haut niveau de sagesse
La vie est une épreuve, un permanent combat
En trouvant en lui une forme de finesse
Il sait surmonter les pires coups de tabac !
Le marcheur
Il ne faisait que marcher, par monts et par vaux
Parcourant les chemins de terre et de poussière
Robe de bure, on le prenait pour un dévot
Ne possédait rien, il vivait au grand air.
Il était athée malgré sa fausse apparence
Et avait rejeté toutes les déités
Il croyait en l'humain, c'était sa différence
Et il prônait l'amour, en toute liberté.
Au fil des années, il a acquis la sagesse
Nombreux sont les hommes au cœur dur et impur
Gloire, argent et pouvoir, la folie et l'ivresse
Sachez-le ! Vous êtes mortelles créatures !
La richesse du sage n'est pas matérielle !