- Inscrit
- 19 Octobre 2018
- Messages
- 3,306
- J'aime
- 5,861
- Points
- 173
- Age
- 85
- Localité
- Orléans
- Je suis
- Un homme
Hors ligne
L’inoubliable Instit-tuteur
Je sus, trop tard hélas, tout ce que je devais
A une blouse grise aimant des têtes vides
Les menant au savoir sans préceptes rigides
Et meublant leur esprit de ce qui leur manquait.
Un peu de discipline avec quelques méthodes
Et les choses complexes abordées en riant,
Les bases nécessaires et des moyens commodes
Pour garder en mémoire un savoir débutant.
Des fantaisies permises allégeaient le labeur
Ce que nous préférions servait à nous distraire
On déclamait des vers en les sachant par cœur
On puisait aux classiques le beau vocabulaire.
Vous aviez décelé, pour les lettres, mon goût
Sachant que mes parents me voulaient scientifique
Gardez votre français un jour me dites-vous
Il vous délassera de vos mathématiques.
Je n’ai rien oublié de votre enseignement
Qui fait que le savoir me séduit et m’attire
Vous aviez ce talent que maintenant j’admire
De donner des leçons dignes d’enchantement.
Comment vous exprimer cette reconnaissance
Pour tout ce que je sus en suivant vos chemins
Érudit donateur d’infinie bienfaisance.
Murissant les esprits de si nombreux gamins.
Vous m’aviez préparé, je franchis les barrières
De maintes ignorances vaincues avec ardeur
Plus que mon intérêt pour toutes les matières
J’ai appris à apprendre et ce fut un bonheur.
Je sus, trop tard hélas, tout ce que je devais
A une blouse grise aimant des têtes vides
Les menant au savoir sans préceptes rigides
Et meublant leur esprit de ce qui leur manquait.
Un peu de discipline avec quelques méthodes
Et les choses complexes abordées en riant,
Les bases nécessaires et des moyens commodes
Pour garder en mémoire un savoir débutant.
Des fantaisies permises allégeaient le labeur
Ce que nous préférions servait à nous distraire
On déclamait des vers en les sachant par cœur
On puisait aux classiques le beau vocabulaire.
Vous aviez décelé, pour les lettres, mon goût
Sachant que mes parents me voulaient scientifique
Gardez votre français un jour me dites-vous
Il vous délassera de vos mathématiques.
Je n’ai rien oublié de votre enseignement
Qui fait que le savoir me séduit et m’attire
Vous aviez ce talent que maintenant j’admire
De donner des leçons dignes d’enchantement.
Comment vous exprimer cette reconnaissance
Pour tout ce que je sus en suivant vos chemins
Érudit donateur d’infinie bienfaisance.
Murissant les esprits de si nombreux gamins.
Vous m’aviez préparé, je franchis les barrières
De maintes ignorances vaincues avec ardeur
Plus que mon intérêt pour toutes les matières
J’ai appris à apprendre et ce fut un bonheur.