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Du brouillard cotonneux n'émerge que l'absence.
Te verrai-je bientôt fleurir à l'horizon ?
Car sans tes yeux je perds chaque fois la raison
Comme l'orphelin nu le lieu de sa naissance.
Or la lumière a beau percer la brume dense,
Je ne distingue rien qui ne soit un poison,
Et je reste immobile au seuil de ma maison
Où l'amour, jeu cruel, menait si bien la danse.
C'était hier, mon Dieu. L'heure pèse à frémir.
Mes idéaux partout n'ont cessé de blêmir.
Le soleil claironnant jette un or dérisoire ;
Mais... pure silhouette élancée au lointain,
Voici que tout à coup tu sauves notre histoire.
C'est bien toi ; c'est ta robe au cœur bleu du matin.
Te verrai-je bientôt fleurir à l'horizon ?
Car sans tes yeux je perds chaque fois la raison
Comme l'orphelin nu le lieu de sa naissance.
Or la lumière a beau percer la brume dense,
Je ne distingue rien qui ne soit un poison,
Et je reste immobile au seuil de ma maison
Où l'amour, jeu cruel, menait si bien la danse.
C'était hier, mon Dieu. L'heure pèse à frémir.
Mes idéaux partout n'ont cessé de blêmir.
Le soleil claironnant jette un or dérisoire ;
Mais... pure silhouette élancée au lointain,
Voici que tout à coup tu sauves notre histoire.
C'est bien toi ; c'est ta robe au cœur bleu du matin.