Madame je vous prie imposez mais à d’autres
Votre propre pensée car j’ai déjà la mienne
Mon opinion est faite et elle fort ancienne
Les ans furent une école et j’en fus bon apôtre.
«Le pire des états c’est l’état populaire»
Quand il se trouve guidé par de sots politiques
Et si des urnes sortent des élus diaboliques
Devrait-on revenir aux rois autoritaires
Rimons donc sans souci des votes anarchiques
Les sottises du jours ont toutes belle croissance
Et en manipulant du peuple l’espérance
On a bien dégradé madame république
Faudrait-il s’abstenir de fréquenter les urnes
Mettre au gens du pays quelques coups de cothurnes
Les manipulateurs s’en tireraient quand même
Des sots nul ne fera quelque jour l’anathème.
Il resterait sans doute hors des média trompeurs
À pousser à agir les meilleurs gestionnaires
Supprimer chaque erreur qui aux crédules sut plaire
Convaincre les français de choisir les meilleurs
J’ai et c’est bien dommage eu par mon excès d’age
à subir les promesses de différents suffrages
Et depuis fort longtemps aucune alternative
N’a empêché le peuple d’aller à la dérive.
La chose est entendue les sots qui se présentent
Se foutent de la France depuis longtemps déjà
Les choix sont déformés par les divers média
Les urnes sont remplies de rapaces qui mentent.
Le temps dit on souvent aime changer les faits
Il conviendrait sans doute d’en informer la foule
Qui en allant aux urnes pédale dans la semoule
Votant pour des hâbleurs capables de méfaits.
La chose étant complexe il faudra quelques temps
Pour oser redresser les sottises d’antan
Et l’Europe n’étant qu’un cocktail imbuvable
il faudra évincer les vantards incapables.
Évitons les folies et les fréquents mensonges
d’excités des neurones amateurs de désordre
l’évolution du monde ne se fait pas sans ordre
Trop d’inutiles élus sont un mal qui nous ronge.
Je suggère une chose enterrons les partis
Qui étant au pouvoir n’ont pas de résultats
Les régnants de ce jour subiraient des dégâts
La France à la raison se verrait convertie.
Voila c’est mon avis mais en grand libertaire
j’admets bien volontiers les vents contestataires
et comme je reste ici pour rimer peu ou prou
aux rimes politiques je ne crois pas beaucoup !