Ce jour je découvre un sublime paysage,
Le jardin engoncé dans son tout blanc manteau.
Un tableau fantastique éveillant Érato,
Muse des poètes, sensible à cette image.
Des oiseaux engourdis, fini le babillage,
Pour eux s’interrompt d’un coup la vie de château !
Ils sont tous affamés, perdus sur ce bateau
Ancré sur une mer au brillant irisage !
Tout est si feutré dans le touffu silence,
Engendrant alentour un zest de somnolence.
Le calme est de retour après le tourbillon.
Les duvets chus du ciel en corne d'abondance
Forment cette pelisse immaculée et dense.
Et s’envole un rouge-gorge au cou vermillon…
MC – 15/01/2021