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Méditation sur écran dragueur
Sur ma boîte à e-mails vous survîntes soudain,
Bien que votre prénom ne me dise grand chose
J’ouvris votre message : une photo s’impose
Où vous ne portiez rien sauf un buisson châtain.
Une invitation n’ayant rien de mondain
Me proposa alors de n’être plus morose
De passer un moment en quelque apothéose
En pratiquant un jeu qui dit-on est fort sain.
Vous présentiez pourtant un menu bien sommaire
Mais pour solliciter tout mâle imaginaire
Vous donniez les détails d’une carte sans fin.
Ma souris redoutant vos promesses affables
Refusa aussitôt ce genre de tapin
Et vous fûtes classée dans les indésirables.
oOo
L’ange noir et cornu qui vit en mon esprit
Demanda curieux est ce pour la morale
Que tu chasses la dame aimable et peu banale
Ses projets par certains auraient été compris
L’ange blanc qui de cornes n’eut jamais le souci
Me dit cette démarche bien qu’elle ne soit vénale
Pourrait bien te mener à la pente fatale
Le mieux est le refus sans haine, sans mépris.
Entre le noir et blanc évitons la méprise
La pensée réfléchie n’est pas forcément grise
Mais il faut au départ l’ombre d’un sentiment
Si le premier venant ou première venue
Peut provoquer soudain quelque déchaînement
Que deviendrait l’envie ensemble convenue.
oOo
Et s’il faut s’exposer en tête de gondole
Pour trouver le chaland capable de désir
Sur les écrans d’ordis il faudra bien choisir
Quelques cas désastreux risquant de faire école.
De dames messagères la longue farandole
Encombrerait bien vite les chemins du plaisir
D’images fallacieuses s’en viendront à loisir
Orner de provisoire une éphémère idole.
Certes tout est possible et numériquement
Le hasard peut conduire à quelque assentiment
Mais le réel se doit d'avoir un préalable
Il faut d’une pudeur ouvrir le paravent
Trop de soudaineté est chose inacceptable
Et la carte du tendre savait séduire avant.
Sur ma boîte à e-mails vous survîntes soudain,
Bien que votre prénom ne me dise grand chose
J’ouvris votre message : une photo s’impose
Où vous ne portiez rien sauf un buisson châtain.
Une invitation n’ayant rien de mondain
Me proposa alors de n’être plus morose
De passer un moment en quelque apothéose
En pratiquant un jeu qui dit-on est fort sain.
Vous présentiez pourtant un menu bien sommaire
Mais pour solliciter tout mâle imaginaire
Vous donniez les détails d’une carte sans fin.
Ma souris redoutant vos promesses affables
Refusa aussitôt ce genre de tapin
Et vous fûtes classée dans les indésirables.
oOo
L’ange noir et cornu qui vit en mon esprit
Demanda curieux est ce pour la morale
Que tu chasses la dame aimable et peu banale
Ses projets par certains auraient été compris
L’ange blanc qui de cornes n’eut jamais le souci
Me dit cette démarche bien qu’elle ne soit vénale
Pourrait bien te mener à la pente fatale
Le mieux est le refus sans haine, sans mépris.
Entre le noir et blanc évitons la méprise
La pensée réfléchie n’est pas forcément grise
Mais il faut au départ l’ombre d’un sentiment
Si le premier venant ou première venue
Peut provoquer soudain quelque déchaînement
Que deviendrait l’envie ensemble convenue.
oOo
Et s’il faut s’exposer en tête de gondole
Pour trouver le chaland capable de désir
Sur les écrans d’ordis il faudra bien choisir
Quelques cas désastreux risquant de faire école.
De dames messagères la longue farandole
Encombrerait bien vite les chemins du plaisir
D’images fallacieuses s’en viendront à loisir
Orner de provisoire une éphémère idole.
Certes tout est possible et numériquement
Le hasard peut conduire à quelque assentiment
Mais le réel se doit d'avoir un préalable
Il faut d’une pudeur ouvrir le paravent
Trop de soudaineté est chose inacceptable
Et la carte du tendre savait séduire avant.