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Méfiez vous de l’infini ! Il finira
Je ne suis pas du tout un grincheux philosophe
S’empressant de pleurer sur toute catastrophe
Mais je dois avouer que quand je pense au monde
Je crains qu’il ne commence une finale ronde.
L’homme complique tout et fuyant la nature
Il fait de la logique une caricature.
Il veut tout codifier pour paraitre savant
Pour faire jeune, il oublie ce qu’il était avant.
Et sa pensée nouvelle n’étant que politique
Sa raison s’appauvrit perdant toute logique.
Les pays affectés de problèmes qui croissent
Unissent des soucis qui pullulent et s’entassent.
Or en mondialisant des terres incomparables
On fait de la planète un tout ingouvernable.
Et chacun se mêlant du troupeau vicinal
Ne voit pas que son bien pour l’autre devient mal.
D’immenses territoires frappés de dictature
Émigrent en espérant une aisance future
Dans de petits pays ayant une surface
Qui n’aura de chez eux jamais autant de place.
Et le grand châtiment qui guette tous les hommes
Est que l’on produit moins que ce qui se consomme
Et qu’un trop de naissances conduira au moment
Où la mort s’en viendra tuer en affamant.
Car tous les bien-nantis et tireurs de ficelles
Ne connaitront jamais de famines mortelles
Et ne verront vraiment ce qu’il eut fallu voir
Que quand leur propre faim deviendra désespoir.
De même l’énergie, infini gaspillage,
Viendra à nous manquer par un excès d’usage
On a tiré du sol tant et tant de richesses
Que la terre citron ne veut plus qu’on la presse.
Ainsi par le grand nombre et l’excès de besoin
L’homme ne pourra plus, de lui, prendre grand soin
À moins que des esprits de grande intelligence
Mettent l’autorité comme unique alternance.
« L’homme est un loup pour l’homme » mais un loup égoïste [1]
Aux doctrines étranges, croyantes ou athéistes
Il ne peut imposer sans courir de danger
Ses pensées à des gens qui lui sont étrangers
On est l’autre d’un autre et c’est incontestable
Mais l’on peut s’accorder d’une façon aimable
À la condition de garder ses différences
Sans obliger autrui à quelque dépendance.
Je vois le monde aller à la fosse commune
Si rien ne vient changer la marche inopportune
Vers un excès de tout, un esprit qui s’égare
À vouloir unifier tout ce qui nous sépare.
Il nous faudrait sans doute, avec intelligence,
Un despotisme ayant bénéfique influence
Un peu d’intransigeance en ce monde de fou
Où la juste balance est loin de peser tout.
De la démocratie un peu trop l’on espère
« Qui prétend contenter tout le monde et son père ?» [2]
Et cette liberté qu’on nous vente toujours
N’est qu’un hochet trompant le peuple chaque jour.
Et les chefs postulants aux guides du navire
N’ont pas tous le talent de gérer et servir
Affamés politiques ils veulent le pouvoir
Sans suivre du pays les besoins, les devoirs.
« Sur des pensers nouveaux faisons des vers antiques » [3]
Trop d’inutilités nuisent aux bonnes pratiques
Vous irez tôt ou tard vers la juste mesure
Ou la terre ne sera plus qu’une sépulture.
[1] : Plaute (Homo homini lupus est)
[2] : Jean de La Fontaine (Le meunier son fils et l’âne)
[3] : André Chénier.
Je ne suis pas du tout un grincheux philosophe
S’empressant de pleurer sur toute catastrophe
Mais je dois avouer que quand je pense au monde
Je crains qu’il ne commence une finale ronde.
L’homme complique tout et fuyant la nature
Il fait de la logique une caricature.
Il veut tout codifier pour paraitre savant
Pour faire jeune, il oublie ce qu’il était avant.
Et sa pensée nouvelle n’étant que politique
Sa raison s’appauvrit perdant toute logique.
Les pays affectés de problèmes qui croissent
Unissent des soucis qui pullulent et s’entassent.
Or en mondialisant des terres incomparables
On fait de la planète un tout ingouvernable.
Et chacun se mêlant du troupeau vicinal
Ne voit pas que son bien pour l’autre devient mal.
D’immenses territoires frappés de dictature
Émigrent en espérant une aisance future
Dans de petits pays ayant une surface
Qui n’aura de chez eux jamais autant de place.
Et le grand châtiment qui guette tous les hommes
Est que l’on produit moins que ce qui se consomme
Et qu’un trop de naissances conduira au moment
Où la mort s’en viendra tuer en affamant.
Car tous les bien-nantis et tireurs de ficelles
Ne connaitront jamais de famines mortelles
Et ne verront vraiment ce qu’il eut fallu voir
Que quand leur propre faim deviendra désespoir.
De même l’énergie, infini gaspillage,
Viendra à nous manquer par un excès d’usage
On a tiré du sol tant et tant de richesses
Que la terre citron ne veut plus qu’on la presse.
Ainsi par le grand nombre et l’excès de besoin
L’homme ne pourra plus, de lui, prendre grand soin
À moins que des esprits de grande intelligence
Mettent l’autorité comme unique alternance.
« L’homme est un loup pour l’homme » mais un loup égoïste [1]
Aux doctrines étranges, croyantes ou athéistes
Il ne peut imposer sans courir de danger
Ses pensées à des gens qui lui sont étrangers
On est l’autre d’un autre et c’est incontestable
Mais l’on peut s’accorder d’une façon aimable
À la condition de garder ses différences
Sans obliger autrui à quelque dépendance.
Je vois le monde aller à la fosse commune
Si rien ne vient changer la marche inopportune
Vers un excès de tout, un esprit qui s’égare
À vouloir unifier tout ce qui nous sépare.
Il nous faudrait sans doute, avec intelligence,
Un despotisme ayant bénéfique influence
Un peu d’intransigeance en ce monde de fou
Où la juste balance est loin de peser tout.
De la démocratie un peu trop l’on espère
« Qui prétend contenter tout le monde et son père ?» [2]
Et cette liberté qu’on nous vente toujours
N’est qu’un hochet trompant le peuple chaque jour.
Et les chefs postulants aux guides du navire
N’ont pas tous le talent de gérer et servir
Affamés politiques ils veulent le pouvoir
Sans suivre du pays les besoins, les devoirs.
« Sur des pensers nouveaux faisons des vers antiques » [3]
Trop d’inutilités nuisent aux bonnes pratiques
Vous irez tôt ou tard vers la juste mesure
Ou la terre ne sera plus qu’une sépulture.
[1] : Plaute (Homo homini lupus est)
[2] : Jean de La Fontaine (Le meunier son fils et l’âne)
[3] : André Chénier.