Poème Mélancolie

C’est une tristesse profonde qui accable mon cœur
Mon coeur dans la pénombre et maintenant je pleure
Je pleure des larmes noires qui inondent mon corps
Mon corps qui est blessé et n’est plus assez fort
Assez fort pour tenir en ces mains les douceurs
Les douceurs de la vie et je crois que j’ai peur
J’ai peur de l’abandon, d’être seul au caveau
Au caveau on m’enterre des os jusque la peau
La peau que je recherche pour apaiser mes nerfs
Mes nerfs sont des vaisseaux qui s’étalent par terre
Par terre je regarde car je n’ai plus d’espoir
D’espoir je fus le jouet, maintenant c’est trop tard
Trop tard pour les regrets, la machine s’éteint
S’éteint une bougie qui arrive à sa fin
Sa fin me semble proche, je l’attend patiemment
Patiemment sans reproches je guette le moment
Le moment attendu ou je serai tout seul
Tout seul et allongé mort sous le linceul.​