- Inscrit
- 23 Juillet 2019
- Messages
- 104
- J'aime
- 166
- Points
- 93
- Je suis
- Un homme
Hors ligne
Que renaissent baignés de nitescences roses,
Les chaleureux matins sur la colline en fleurs,
Quand l’aurore dansante ouvre les yeux des roses
Et que l’été, grand peintre, y mêle ses couleurs.
Couleurs d’un beau juillet qui dans l’heure première
Joue avec les tons purs des jaunes, des carmins…
Juillet où les habits se gorgent de lumière
Et dont les parfums soûls dévalent les chemins.
Que s’allongent ensuite, ô calme ! ô sourde étreinte !
Les longs après-midi dormant près des cours d’eau,
Tandis que les corps las s’abandonnent sans crainte
A la molle saveur d’éloigner tout fardeau.
Indolence, paresse, abandon, charme d’être ;
Les regards alanguis se font plus caressants ;
Et juillet plein de gloire, ainsi que flambe un maître,
Accroche un sceau vermeil aux lèvres des passants.
Que s’allument enfin les soirs chargés de brises
Qu’au seuil de l’enjôleuse approche de la nuit,
Une musique tiède entre les ombres grises,
Effleure à la façon d’une harpe qui luit ;
Les soirs des amoureux à peine encore sages
Auxquels un baiser d’or fait toucher l’arc-en-ciel ;
Car le jour expirant, juillet, par cent messages,
Etoile chaque don jusqu’au suprême Ciel.
Les chaleureux matins sur la colline en fleurs,
Quand l’aurore dansante ouvre les yeux des roses
Et que l’été, grand peintre, y mêle ses couleurs.
Couleurs d’un beau juillet qui dans l’heure première
Joue avec les tons purs des jaunes, des carmins…
Juillet où les habits se gorgent de lumière
Et dont les parfums soûls dévalent les chemins.
Que s’allongent ensuite, ô calme ! ô sourde étreinte !
Les longs après-midi dormant près des cours d’eau,
Tandis que les corps las s’abandonnent sans crainte
A la molle saveur d’éloigner tout fardeau.
Indolence, paresse, abandon, charme d’être ;
Les regards alanguis se font plus caressants ;
Et juillet plein de gloire, ainsi que flambe un maître,
Accroche un sceau vermeil aux lèvres des passants.
Que s’allument enfin les soirs chargés de brises
Qu’au seuil de l’enjôleuse approche de la nuit,
Une musique tiède entre les ombres grises,
Effleure à la façon d’une harpe qui luit ;
Les soirs des amoureux à peine encore sages
Auxquels un baiser d’or fait toucher l’arc-en-ciel ;
Car le jour expirant, juillet, par cent messages,
Etoile chaque don jusqu’au suprême Ciel.