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Mon amour, mon aimée,
Mon amour, mon aimée, je t’écris cette lettre
Le temps est gris, il pleut depuis tôt ce matin
Et un froid glacial engourdi tout mon être
Sans pouvoir te voir, mon moral est atteint.
Je reste à mon poste à surveiller l’ennemi
D’en face, mais il peut surgir à tout moment
Prêt à tuer un gars qui n’est pas mon ami
Car je le sais, la guerre n’est pas un roman.
Mon amour, mon aimée, si je meurs aujourd’hui
Tu mettras dans ma tombe, mes fleurs préférées
Un joli bouquet rouge, ainsi que quelques fruits
Des livres de qualité, ceux que je dévorais.
Je ne la crains pas, je n’ai pas peur de la mort
Elle peut venir un soir au détour d’un chemin
M’annoncer la fin, ainsi prévenu du sort
Réservé, mon sang n’a pas l’odeur de jasmin.
Mon amour, mon aimée, pour la folie des hommes
Tu seras surement veuve, je ne serais plus
Tu regarderas les photos de notre album
En pensant à nous, à ce bonheur révolu.
Si mon corps ne doit pas pourrir au fond d’un trou
Et que je revienne atrocement blessé
La gueule cassée, aurais-tu un vrai dégoût
A me voir ainsi, tu ne pourras l’encaisser.
.
Mon amour, mon aimée, je t’écris cette lettre
Le temps est gris, il pleut depuis tôt ce matin
Et un froid glacial engourdi tout mon être
Sans pouvoir te voir, mon moral est atteint.
Je reste à mon poste à surveiller l’ennemi
D’en face, mais il peut surgir à tout moment
Prêt à tuer un gars qui n’est pas mon ami
Car je le sais, la guerre n’est pas un roman.
Mon amour, mon aimée, si je meurs aujourd’hui
Tu mettras dans ma tombe, mes fleurs préférées
Un joli bouquet rouge, ainsi que quelques fruits
Des livres de qualité, ceux que je dévorais.
Je ne la crains pas, je n’ai pas peur de la mort
Elle peut venir un soir au détour d’un chemin
M’annoncer la fin, ainsi prévenu du sort
Réservé, mon sang n’a pas l’odeur de jasmin.
Mon amour, mon aimée, pour la folie des hommes
Tu seras surement veuve, je ne serais plus
Tu regarderas les photos de notre album
En pensant à nous, à ce bonheur révolu.
Si mon corps ne doit pas pourrir au fond d’un trou
Et que je revienne atrocement blessé
La gueule cassée, aurais-tu un vrai dégoût
A me voir ainsi, tu ne pourras l’encaisser.
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