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Murmure de l’âge mûr
Mon sablier a vu passer beaucoup de grains
Et mon temps cumulé est déjà monticule
L’aube a cédé sa place et vient le crépuscule
Combien me reste-t-il de bonheurs, de chagrins ?
Tel d’autres, de la vie arpentant le terrain,
Au monde je n’étais que simple particule
Me gardant de placer en aucune bascule
La haine ou le malheur pour mon frère l’humain
Aimant l' autre ou bien l'un et faisant mon possible
J’ai œuvré pour tous ceux auxquels je fus sensible
Restant toujours ouvert, jamais indifférent.
J’ai oublié des pleurs, des rires, des tristesses,
Mais j’ai gardé gravées d’amicales tendresses
Et l’amour sans lequel vivre est incohérent.
Mon sablier a vu passer beaucoup de grains
Et mon temps cumulé est déjà monticule
L’aube a cédé sa place et vient le crépuscule
Combien me reste-t-il de bonheurs, de chagrins ?
Tel d’autres, de la vie arpentant le terrain,
Au monde je n’étais que simple particule
Me gardant de placer en aucune bascule
La haine ou le malheur pour mon frère l’humain
Aimant l' autre ou bien l'un et faisant mon possible
J’ai œuvré pour tous ceux auxquels je fus sensible
Restant toujours ouvert, jamais indifférent.
J’ai oublié des pleurs, des rires, des tristesses,
Mais j’ai gardé gravées d’amicales tendresses
Et l’amour sans lequel vivre est incohérent.