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Passagèrement !
Il me vient par moment une terrible envie
D’oublier la morale et ses divers détails
Pour oser espérer une journée bénie
Où nous découperions dans le temps de la vie,
Une éphémère entaille.
Nous serions loin des gens qui encombrent la ville
Plus lents que les passant qui sont toujours pressés
Nous évader à deux serait chose facile
Si la mer envoyait une brise docile
Sur nos vœux exaucés.
Serait-ce quelque début d’une secrète chose
Un bonheur dont on a hélas jamais assez
Un bel imaginaire qui soudain nous impose
Un instant poétique faisant fi de la prose
Pour créer un passé.
Sont-ce là des folies que seul le cœur espère
Des fantaisies d’humeur, dont l’esprit a remord
Des parfums si présents qu’ils restent les compères
De douceurs que le rêve nuitamment exaspère
Irréels corps à corps.
Il me vient par moment une terrible envie
D’oublier la morale et ses divers détails
Pour oser espérer une journée bénie
Où nous découperions dans le temps de la vie,
Une éphémère entaille.
Nous serions loin des gens qui encombrent la ville
Plus lents que les passant qui sont toujours pressés
Nous évader à deux serait chose facile
Si la mer envoyait une brise docile
Sur nos vœux exaucés.
Serait-ce quelque début d’une secrète chose
Un bonheur dont on a hélas jamais assez
Un bel imaginaire qui soudain nous impose
Un instant poétique faisant fi de la prose
Pour créer un passé.
Sont-ce là des folies que seul le cœur espère
Des fantaisies d’humeur, dont l’esprit a remord
Des parfums si présents qu’ils restent les compères
De douceurs que le rêve nuitamment exaspère
Irréels corps à corps.