- Inscrit
- 19 Octobre 2018
- Messages
- 3,312
- J'aime
- 5,866
- Points
- 173
- Age
- 85
- Localité
- Orléans
- Je suis
- Un homme
Hors ligne
Pensées Orléanaises et ligériennes du samedi
“y va pleuve” comme on dit ici
Les nuages ont de soucis
Ils font le plafond tellement bas
Qu'on le touche en levant les bras
L'été a des incertitudes
La météo fait des études
Pour savoir si l'on grillera
Ou si la Loire débordera.
Et la cathédrale amputée
De son sommet par la nuée
D’une cloche mélancolique
Critique l’été frigorifique.
J’ai perdu mon enchantement
Pour Neptune et son l'océan
Je n’ai passé que quelques jours
À dire à la mer mon amour.
Dans le courrier que de factures
Des vénielles et puis des plus dures
Car même pendant mon absence
On me dit que trop je dépense !
M’en fous j’ai eu un très beau temps
Avec du soleil tout le temps
Et je plains tous ceux en partance
Qui n’auront pas de belles vacances
Il faudrait bien qu’ils se débranchent
De ces malheureuses mouvances
Qui nous nuisant depuis longtemps
Nous grignotent l’enchantement.
Que l’on canonise s’il le faut
Les moyens empêchant la faux
De nuire à cette espèce humaine
En l’obligeant à rester saine
Faut-il craindre la récidive
De la destruction maladive
Sans user de toute parade
Qui nous empêche d’être malade
Que vous soyez d’accord ou non
La vaccination a du bon
Les enragés d’avant Pasteur
Eurent un destin fait de malheur.
Je dois me mettre à la cuisine
Le charcutier d’une copine
Qui excelle dans l’andouillette
Va faire festoyer mon assiette
Une purée de pommes nouvelles
Un peu de beurre dans la gamelle
Et ma cure d’amaigrissement
Sera retardée d’un moment.
Je redoute que ne s’altère
Dans ma cave un blanc de Sancerre
Et je vais donc par charité
Á l’andouillette le présenter.
Mais voila soudain que ma muse
Me dit poète tu abuses
Samedi on ne travaille pas
N’écris plus prépare ton repas.
Je vous dis donc reposez vous
Ou s’il vous vient du jeu le goût
Expliquez à votre amoureuse
Ce qui fait les unions heureuses.
Mais dédaignez la vile urgence
Qui chiffonne les nonchalances
Et poétisez les instants
Qui donnent de la saveur au temps.
“y va pleuve” comme on dit ici
Les nuages ont de soucis
Ils font le plafond tellement bas
Qu'on le touche en levant les bras
L'été a des incertitudes
La météo fait des études
Pour savoir si l'on grillera
Ou si la Loire débordera.
Et la cathédrale amputée
De son sommet par la nuée
D’une cloche mélancolique
Critique l’été frigorifique.
J’ai perdu mon enchantement
Pour Neptune et son l'océan
Je n’ai passé que quelques jours
À dire à la mer mon amour.
Dans le courrier que de factures
Des vénielles et puis des plus dures
Car même pendant mon absence
On me dit que trop je dépense !
M’en fous j’ai eu un très beau temps
Avec du soleil tout le temps
Et je plains tous ceux en partance
Qui n’auront pas de belles vacances
Il faudrait bien qu’ils se débranchent
De ces malheureuses mouvances
Qui nous nuisant depuis longtemps
Nous grignotent l’enchantement.
Que l’on canonise s’il le faut
Les moyens empêchant la faux
De nuire à cette espèce humaine
En l’obligeant à rester saine
Faut-il craindre la récidive
De la destruction maladive
Sans user de toute parade
Qui nous empêche d’être malade
Que vous soyez d’accord ou non
La vaccination a du bon
Les enragés d’avant Pasteur
Eurent un destin fait de malheur.
Je dois me mettre à la cuisine
Le charcutier d’une copine
Qui excelle dans l’andouillette
Va faire festoyer mon assiette
Une purée de pommes nouvelles
Un peu de beurre dans la gamelle
Et ma cure d’amaigrissement
Sera retardée d’un moment.
Je redoute que ne s’altère
Dans ma cave un blanc de Sancerre
Et je vais donc par charité
Á l’andouillette le présenter.
Mais voila soudain que ma muse
Me dit poète tu abuses
Samedi on ne travaille pas
N’écris plus prépare ton repas.
Je vous dis donc reposez vous
Ou s’il vous vient du jeu le goût
Expliquez à votre amoureuse
Ce qui fait les unions heureuses.
Mais dédaignez la vile urgence
Qui chiffonne les nonchalances
Et poétisez les instants
Qui donnent de la saveur au temps.