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Quand trois plumes s'unissent naît alors un Triptyque. Merci Pierre-Jean et Guy.
- Pourquoi donc t’écrirais-je (par Pierre-Jean Boutet)
- En mode silence (par Danièle Labranche)
- JE NE T'ÉCRIRAI PLUS (Guy Delvig)
Je me suis inspiré de ces différents textes pour composer << Pourrais-je encore écrire ? >>
POURRAIS-JE ENCORE ECRIRE ?
Pourrais-je encore écrire
Pour toi qui m'a quitté ?
Que pourrais-je bien dire
D'un amour acquitté ?
Tu m'auras fait souffrir
Durant plusieurs étés,
Tu as su mésoffrir,
L'amour que j'exaltais.
Me traitant en vaurien,
Je n'ai plus goût à rien,
Ma vie va s'arrêter.
Ma plume et l'encrier,
Cesseront de crier,
L'amour qui m'habitait...
07 août 2019
----------------
Pourquoi donc t’écrirais-je
Pourquoi donc t’écrirais-je, où sont passés les mots
Je n’en étais avare au contact de ta peau
Ma plume est muette car le pauvre Pierrot
Ne sens plus Colombine à travers son manteau.
Oh combien de poèmes sont nés rien qu’à l’idée
De retrouver ma belle à qui je les lirai
Combien alors mon coeur débordait de formules
Quand l’amour le privait de tous mauvais calculs.
Plus jamais ne serais pour toi cet hidalgo
Avec qui tu aimais tant danser le tango
Moi ce que je préfère c’est la danse des mots
Quand ils disent je t’aime que ce n’est jamais trop.
Qu’importe si l’encre sèche puisque je n’écrirai
De ma vie plus de vers mais plutôt je crierai
J’aurai la gorge sèche de trop de désespoir
A ressasser sans cesse ce que fut notre histoire.
Je n’écrirai de lettre que tu déchirerais
Tu t’es las mise en tête que j’ai pu te tromper
C’Est bien mal me connaître, la méprise est aisée
Je célébrais la muse qui m’avait inspiré.
Tu n’as pas su comprendre qu’il s’agissait de toi
La seule pour qui mes mots ont ce feu là tu vois
Je ne puis plus t’écrire aussi je ne t’envois
Ces derniers mots qui meurent puisque tu ne les vois.
Pierre-Jean BOUTET
---------------
En mode silence,
Je ne t'écrirai plus, je n'en ai pas le droit,
Mon cœur est à la rue, je frissonne et j'ai froid,
Ma plume fatiguée n'aligne plus les mots,
Ma muse s'en est allée dans un dernier sanglot.
La pendule s'endort pareille au métronome
Sur le coin du piano d'où ne sort aucun son,
Il n'y a plus de bruit, et je me pelotonne,
Dans le creux de la nuit, vide de sensation.
Je ne t'écrirai plus, écriture désuète,
Qui pensait te bercer et atteindre ton cœur,
J'ai vu se dessiner tout au fond de ma tête,
Ce que j'espérais bien, être un peu de bonheur.
Les illusions perdues se noient dans un ressac,
L'écrivain en parlait, qui s'appelait Balzac,
Les miennes vont rejoindre des abîmes profonds,
Jusqu'au jour où l'oubli effacera ton nom.
Mes idées prennent l'eau et ma plume s'enfonce,
Dans le lac de mes larmes, et bien que j'y renonce,
Les souvenirs affluent et dans ma tête dansent,
Alors qu'il me faudrait me faire à ton absence.
C'est l'automne avant l'heure, même un semblant d'hiver,
Un vent de déception fait s'envoler mes rêves,
S'est éteint le brasier et mon cœur obtempère,
Qui sait qu'en cet instant il doit faire une trêve.
Je ne t'écrirai plus !...
Danièle LABRANCHE
--------------------------
JE NE T'ÉCRIRAI PLUS
Je ne t'écrirai plus. Tu n'en as plus besoin
Car même s'il a tort, ton cœur est parti loin.
Et le mien reste à quai. Plus rien ne le motive,
Comme un train orphelin sans sa locomotive.
Je ne t'écrirai plus. Tu ne me lirais pas.
Le silence est souvent plus mortel qu'un trépas.
Le temps n'avance plus à la même vitesse.
Le mien s'est arrêté là où le tien te presse.
Je ne t'écrirai plus. Les mots sont inutiles,
Comme on offre à l'enfant de beaux jouets futiles.
Tes yeux sont fatigués de mes poèmes creux.
Nos soleils sont tachés de reflets ténébreux.
Je ne t'écrirai plus. Mais j'en ai tant envie.
Tu n'en as plus besoin. Pour moi, c'est la survie.
Rallumer les soleils. Redémarrer le train.
Réparer les jouets. Il faut plus qu'un quatrain.
Guy DELVIG
- Pourquoi donc t’écrirais-je (par Pierre-Jean Boutet)
- En mode silence (par Danièle Labranche)
- JE NE T'ÉCRIRAI PLUS (Guy Delvig)
Je me suis inspiré de ces différents textes pour composer << Pourrais-je encore écrire ? >>
POURRAIS-JE ENCORE ECRIRE ?
Pourrais-je encore écrire
Pour toi qui m'a quitté ?
Que pourrais-je bien dire
D'un amour acquitté ?
Tu m'auras fait souffrir
Durant plusieurs étés,
Tu as su mésoffrir,
L'amour que j'exaltais.
Me traitant en vaurien,
Je n'ai plus goût à rien,
Ma vie va s'arrêter.
Ma plume et l'encrier,
Cesseront de crier,
L'amour qui m'habitait...
07 août 2019
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Pourquoi donc t’écrirais-je
Pourquoi donc t’écrirais-je, où sont passés les mots
Je n’en étais avare au contact de ta peau
Ma plume est muette car le pauvre Pierrot
Ne sens plus Colombine à travers son manteau.
Oh combien de poèmes sont nés rien qu’à l’idée
De retrouver ma belle à qui je les lirai
Combien alors mon coeur débordait de formules
Quand l’amour le privait de tous mauvais calculs.
Plus jamais ne serais pour toi cet hidalgo
Avec qui tu aimais tant danser le tango
Moi ce que je préfère c’est la danse des mots
Quand ils disent je t’aime que ce n’est jamais trop.
Qu’importe si l’encre sèche puisque je n’écrirai
De ma vie plus de vers mais plutôt je crierai
J’aurai la gorge sèche de trop de désespoir
A ressasser sans cesse ce que fut notre histoire.
Je n’écrirai de lettre que tu déchirerais
Tu t’es las mise en tête que j’ai pu te tromper
C’Est bien mal me connaître, la méprise est aisée
Je célébrais la muse qui m’avait inspiré.
Tu n’as pas su comprendre qu’il s’agissait de toi
La seule pour qui mes mots ont ce feu là tu vois
Je ne puis plus t’écrire aussi je ne t’envois
Ces derniers mots qui meurent puisque tu ne les vois.
Pierre-Jean BOUTET
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En mode silence,
Je ne t'écrirai plus, je n'en ai pas le droit,
Mon cœur est à la rue, je frissonne et j'ai froid,
Ma plume fatiguée n'aligne plus les mots,
Ma muse s'en est allée dans un dernier sanglot.
La pendule s'endort pareille au métronome
Sur le coin du piano d'où ne sort aucun son,
Il n'y a plus de bruit, et je me pelotonne,
Dans le creux de la nuit, vide de sensation.
Je ne t'écrirai plus, écriture désuète,
Qui pensait te bercer et atteindre ton cœur,
J'ai vu se dessiner tout au fond de ma tête,
Ce que j'espérais bien, être un peu de bonheur.
Les illusions perdues se noient dans un ressac,
L'écrivain en parlait, qui s'appelait Balzac,
Les miennes vont rejoindre des abîmes profonds,
Jusqu'au jour où l'oubli effacera ton nom.
Mes idées prennent l'eau et ma plume s'enfonce,
Dans le lac de mes larmes, et bien que j'y renonce,
Les souvenirs affluent et dans ma tête dansent,
Alors qu'il me faudrait me faire à ton absence.
C'est l'automne avant l'heure, même un semblant d'hiver,
Un vent de déception fait s'envoler mes rêves,
S'est éteint le brasier et mon cœur obtempère,
Qui sait qu'en cet instant il doit faire une trêve.
Je ne t'écrirai plus !...
Danièle LABRANCHE
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JE NE T'ÉCRIRAI PLUS
Je ne t'écrirai plus. Tu n'en as plus besoin
Car même s'il a tort, ton cœur est parti loin.
Et le mien reste à quai. Plus rien ne le motive,
Comme un train orphelin sans sa locomotive.
Je ne t'écrirai plus. Tu ne me lirais pas.
Le silence est souvent plus mortel qu'un trépas.
Le temps n'avance plus à la même vitesse.
Le mien s'est arrêté là où le tien te presse.
Je ne t'écrirai plus. Les mots sont inutiles,
Comme on offre à l'enfant de beaux jouets futiles.
Tes yeux sont fatigués de mes poèmes creux.
Nos soleils sont tachés de reflets ténébreux.
Je ne t'écrirai plus. Mais j'en ai tant envie.
Tu n'en as plus besoin. Pour moi, c'est la survie.
Rallumer les soleils. Redémarrer le train.
Réparer les jouets. Il faut plus qu'un quatrain.
Guy DELVIG