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<< Quand je serai bien vieux >>
Quand je serais bien vieux, le soir, dans ma chaumière,
Assis auprès du feu, maugréant et pensif,
Je penserai à toi, d'un air inoffensif,
Recherchant tout l'émoi de ta douce lumière...
Je n'aurai plus tes bras, ô ma pieuse infirmière,
Pour me porter secours, ni tes soins intensifs,
Ni ton coeur de velours aux élans expressifs,
De toi me manquera le parfum de trémière...
Tu seras sous la terre, et moi, en priant Dieu,
T'accorderai prière en jurant tous les Cieux,
De ne jamais tarder à venir te rejoindre.
Regrettant ton amour et ton départ précoce,
Je veillerai toujours à saluer les noces,
D'un bouquet de roses que, seul, j'irai aveindre.
19 janvier 2019
Chessmec © Tous droits réservés
Quand je serais bien vieux, le soir, dans ma chaumière,
Assis auprès du feu, maugréant et pensif,
Je penserai à toi, d'un air inoffensif,
Recherchant tout l'émoi de ta douce lumière...
Je n'aurai plus tes bras, ô ma pieuse infirmière,
Pour me porter secours, ni tes soins intensifs,
Ni ton coeur de velours aux élans expressifs,
De toi me manquera le parfum de trémière...
Tu seras sous la terre, et moi, en priant Dieu,
T'accorderai prière en jurant tous les Cieux,
De ne jamais tarder à venir te rejoindre.
Regrettant ton amour et ton départ précoce,
Je veillerai toujours à saluer les noces,
D'un bouquet de roses que, seul, j'irai aveindre.
19 janvier 2019
Chessmec © Tous droits réservés
Se projeter dans le futur, et s'imaginer comme dans un film de devenir vieux au coin du feu!
Belle inspiration qui donne à réfléchir...Mais pour l'instant, je préfère vivre le présent à plein temps sans me poser de questions à plus tard! Bravo Tony, comme les amis(es) j'ai aimé ce poème!
Belle journée
Amitiés
Isabelle