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Je vais de vers en vers sachant qu'il m'est intime
Telle amante à l'amant dans mes déplacements
M'ayant pris comme abri, pour lui être victime
Et ne jamais dormir pour mes avancements.
Quand s'étouffe le mot au niveau de la rime
Je rejoins la cité pour lui trouver un son
A multiple et grand choix où mot ne me déprime
Pour ajuster cet art et lui donner raison.
Je lis et puis écris défie l'état qui gène
Le soir je suis la nuit le jour un peu debout
Puis garde le balcon de gré et m'oxygène
M'attable de nouveau et vais de bout en bout...
Pour affiner l'attrait qui certes ira plaire
Tentant lui faire effet quand tout serait tant fait
Puis range le bazar fuyant cette galère
La bouche ne dit mot alors et je me tais.
Puis vint l'instant crucial pour voir si je décide
D'aller bien l'approuver pour sceller son dessous
Moment trop perturbant : faut-il que j'élucide
Un mot un peu gênant souvent qui me rend fou ?
Le verbe reste un art qui n'est pas trop facile
Mes tempes me font mal au calme de la nuit
Me lève et m'engourdis en cette heure indocile
Essaie de m'échapper à ce qui fait l'ennui.
Ahmed B. Le 20.11.2020.