Rêverie solitaire
Tu es le chant de la terre, du ciel, de la mer,
Je virevolte et danse sur tes étoiles
Bercée par de belles mélopées imaginaires
Que l'extase du bonheur à mon âme dévoile.
Au clair de la terre, je navigue dans les nuages
Où miroitent deux émeraudes océanes.
Loin de tes soleils, je dérive sans faire naufrage
Sur les parchemins nuits de ton art profane.
Tes baies profondes accueillent l'éternel silence
Où s'abîment, maussades, mes tristes tourments
Et, sur la mer tranquille de tes absences,
Glisse la fantaisie de mes rêves innocents.
Mais déjà, au cadran de ma solitude,
S'écoulent les fleuves de ma lassitude.
© Gabrielle E