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"Si qua fata sinant" * (si les destins le permettent)
J’avais un quotidien ni bien ni mal sans vous
Les jours un peu rugueux
S’écoulaient peu à peu
Il me manquait le doux
Mon cœur étant chagrin portait sa solitude
Se consolait de vers
De poèmes divers
Écrits par habitude.
Un soleil inconnu se leva un matin
C’était votre lumière
Cachant l’astre solaire
Et m’ouvrant un chemin.
Était-ce un sentiment ou bien une tendance
Ce cœur qui me brûlait
En voyant vos attraits
Dicter leur ascendance.
Trouvant des mots nouveaux ayant plus de saveur
Je vous dis l’attirance
Ma subite allégeance
À vos regards charmeurs
Du théâtre de vie êtes vous l’acte un
Que le sort vient d’écrire
Pour que je vous désire
D’un feu si opportun.
Et je pars en conquête en rimant une envie
Dont chaque mot est fou
Qui vous avouant tout
À l’amour vous convie.
Puis l’écho favorable à mes tendres appels
Vint submerger mon âme
Comme la longue lame
D’un ressac sensuel.
Lors mon esprit paré de votre tendre soie
Mon songe quotidien
Resserre notre lien
Fait d’envie et de joie.
Le sort me fait rêver d’immatériel amour
Où le cœur en errance
A des nuits d’espérance
Et des rimes le jour.
Pour garder dans le temps nos cœurs en connivence
Je me ferai très doux
Et ce rêve de vous
Sera mon existence.
* [Virgile, Énéide I v. 8-18 | Junon et Carthage]
J’avais un quotidien ni bien ni mal sans vous
Les jours un peu rugueux
S’écoulaient peu à peu
Il me manquait le doux
Mon cœur étant chagrin portait sa solitude
Se consolait de vers
De poèmes divers
Écrits par habitude.
Un soleil inconnu se leva un matin
C’était votre lumière
Cachant l’astre solaire
Et m’ouvrant un chemin.
Était-ce un sentiment ou bien une tendance
Ce cœur qui me brûlait
En voyant vos attraits
Dicter leur ascendance.
Trouvant des mots nouveaux ayant plus de saveur
Je vous dis l’attirance
Ma subite allégeance
À vos regards charmeurs
Du théâtre de vie êtes vous l’acte un
Que le sort vient d’écrire
Pour que je vous désire
D’un feu si opportun.
Et je pars en conquête en rimant une envie
Dont chaque mot est fou
Qui vous avouant tout
À l’amour vous convie.
Puis l’écho favorable à mes tendres appels
Vint submerger mon âme
Comme la longue lame
D’un ressac sensuel.
Lors mon esprit paré de votre tendre soie
Mon songe quotidien
Resserre notre lien
Fait d’envie et de joie.
Le sort me fait rêver d’immatériel amour
Où le cœur en errance
A des nuits d’espérance
Et des rimes le jour.
Pour garder dans le temps nos cœurs en connivence
Je me ferai très doux
Et ce rêve de vous
Sera mon existence.
* [Virgile, Énéide I v. 8-18 | Junon et Carthage]