Soudain une nuée de mille feuilles mortes,
éclaboussa le ciel comme un vol d’étourneaux.
Les feuilles se murent comme autant de cohortes,
colorièrent l’azur, comme traits de pinceau.
Ca s’est passé si vite, et ce fut vraiment beau.
J’aurai pu l’ignorer, mais mes yeux avaient vu.
Ce n’était qu’un détail sous quelques oripeaux,
et si je m’étais tu, vous ne l’auriez pas su.
Ces moments de la vie que l’on remarque à peine
sont pourtant essentiels, comme l’air, comme l’eau.
Comme la joie de vie qui coule dans les veines,
comme le nid perché du charmant hirondeau.
Extrait de mon poème
du 22/11/2018
republié ce jour
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