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Ton ombre posait son pied
Dans l’empreinte de mes pas,
Sur une route minée,
Sombre, empruntée au trépas.
Comme le petit cheval,
Toujours je marchais devant.
Toi tu restais en aval,
J’étais ton soleil levant.
Je regardais ton ombre
Se dessiner sur la terre,
Tu sortais de la pénombre
Sous les assauts de lumière.
Le soleil à son zénith
Révèle tous les mensonges,
Dévoile l'hypocrite
Quand dans l'âme il plonge.
Il n’est rien que l’on puisse
Dissimuler au grand jour.
Si l’amour n’est point factice,
Il sera dit sans détour.
C’est la raison pour laquelle
J’attendrais sous le soleil,
Pour savoir si tu es celle
Qui à jamais m’émerveille.
Moïse Wolff
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