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Poème Souviens toi de te méfier

Peniculo

Maître poète
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#1
"Souviens toi de te méfier"
[Mέμνησο ἀπιστεῖν].


Ah ! Ne perdez point le moral
Vous gâcheriez votre avenir
Le monde a beau mal se tenir
Sa bêtise n’est pas fatale.

Il restera de bons esprits
Qui pour l’évolution humaine
Dont l’ issue devient incertaine
Sauront contourner le mépris

Éliminez toute croyance
Dont rien n’assure la vérité
Écoutez peu radio télé
Et leurs quotidiennes outrances

Ne soyez pas l’autre d’un autre
Mais soyez plutôt son voisin
Qui n’est comme vous qu’un humain
Auquel mentent de vils apôtres

Forgez votre discernement
À analyser le réel
Le présent est conflictuel
Si l’on en croit les boniments

Et triez ceux qu’il faut aimer
Car ils sont comme vous humains
Mais détournez votre chemin
Des malfaisants à réprimer

On ne saurait aimer d’amour
Les assassins dépourvus d’âme
Les bons à rien et les infâmes
Qui à toutes raisons sont sourds

Pour une balance équitable
Laissons punir les malfaisants
Car il serait désespérant
Que le ciel n’en soit pas capable.

Sont-ce ces jours du temps les pires
Qui donc en causa le déclin
Quand le démon séduit l’humain
Même un sage ne saurait le dire.

Il faudrait que raison revienne
Et qu’un ensemble bien pensant
Trouve un accord nous dispensant
Des sottises politiciennes.
























































 

Arthémis

Grand poète
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#2
Très cher monsieur et
bien respectueusement !

On vous a très bien entendu
Pour gouverner notre bateau,
Et si ce monde est fichu
C'est qu'il y a trop de corniauds

L'orchestre sur le pont jouait
Pendant que le beau Titanic
Lentement, doucement, coulait
Ca n'empêchait pas la panique

Dans la foule un prédicateur
Annonçait cette fin des temps
Il ne fut pour autant meilleurs
Que tous les quidams grelottants

Mais il avait pris la parole
Pour annoncer une évidence
Quand chaque jour la mort nous frôle
Nous fait alors des confidences

Et bien on se dit que tout ça
N'a pas vraiment grande importance
Quand nous irons dans l'au-delà
Nous ne serons plus en errance.
 
Dernière édition:
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#3
Ah que la rime est belle quand la prose s'efface
La poésie souvent aisément la dépasse.
car sur tous les sujets avec ou sans césure
le vers est un bonheur qu'il inquiète ou rassure!
 
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