(Réédition)
L’onde lisse de l’étang
sous la brise frémissait.
Sur la rive, deux amants
aux pieds nus déambulaient.
Ils n’avaient pas fait dix pas
que déjà ils s’enlaçaient,
sur l’onde les nymphéas
sous leurs baisers fleurissaient.
L’étang avait leur parfum
que la brise soulevait.
Ils marchaient main dans la main,
la harpe du vent vibrait.
Les amants se promenaient
en chuchotant des caresses.
Dans les corps, les coeurs cognaient
à la douceur des promesses.
Ce n’est qu’au crépuscule
aux trilles de l’oiseau merle,
que l’homme ôta sa fibule
sous la lune intemporelle.
Moïse
le 04 /11/2018
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