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J’ai montré ma blessure à l’argile du temps
A ce fleuve inexorablement impérieux de la vie
Au plus vieux des siècles et de vastes débris
Au déclin de tous les jours se déverse mon sang
La beauté qui pourtant me poursuit dès l’enfance
Et l’orgueil de contempler les lys de l’ignorance
Consulter le miroir qui reflète mon éphémère image
Difficile de conserver l’éclat de tout ce qui est sage
Et je regarde pourtant la fin de toute chose sans frayeur
Je vois tomber toutes les roses de ma jeunesse
Et l’hiver du mépris sous les traits de l’ivresse
Se couche sur le passé de mes tendres fleurs….
A ce fleuve inexorablement impérieux de la vie
Au plus vieux des siècles et de vastes débris
Au déclin de tous les jours se déverse mon sang
La beauté qui pourtant me poursuit dès l’enfance
Et l’orgueil de contempler les lys de l’ignorance
Consulter le miroir qui reflète mon éphémère image
Difficile de conserver l’éclat de tout ce qui est sage
Et je regarde pourtant la fin de toute chose sans frayeur
Je vois tomber toutes les roses de ma jeunesse
Et l’hiver du mépris sous les traits de l’ivresse
Se couche sur le passé de mes tendres fleurs….