- Inscrit
- 19 Octobre 2018
- Messages
- 3,244
- J'aime
- 5,795
- Points
- 173
- Age
- 85
- Localité
- Orléans
- Je suis
- Un homme
Hors ligne
Terreur superstitieuse !
Une belle marquise avait fort sottement
Accueilli un vampire dans ses appartements
Et dans son grand château le gourmand s’incrusta
En pompant des valets le fluide délicat.
À force de vider les gens de leur globules
Il se mit à jeûner ce qui est ridicule
Pour cette espèce là qui jamais ne trépasse
Et dont le goût du sang très rarement s’efface.
Il restait la marquise il en pompa le flux
Aux baisers dans le cou il était assidu
La dame desséchée par ponctions profondes
Fort amaigrie mourut bien qu’elle fut gironde.
Le vampire désolé dépourvu de pitance
Déserta le château et partit en vacances
Comme le château maudit était bien communal
On le mit aux enchère il se brada sans mal.
Or les propriétaires informé de l’histoire
Ayant tout rénové créèrent un oratoire
Qui béni par l’évêque les mettait à l’abri
Des Dracula en herbe que l’on sait malappris.
Tout redevint paisible en ce petit village
Jusqu’à l’étrange soir où l’on crut au carnage
Un bruit d’une vigueur quasi épouvantable
Fit que les villageois se mirent sous leur table
Était-il revenu l’ancien vampire gourmand
Qui venait de leur sang se nourrir nuitamment.
On demanda alors aux habitants du lieu
N’entendîtes vous point un bruit mystérieux
Puissant qui dans le noir paraissait redoutable
Comme un vampire cherchant quelque sang délectable.
Car bien qu’il fut très bref le bruit s’entendit bien
C’était un son de diable et non pas de chrétien.
Ce cri allait venait sans être quotidien
Avec la pleine nuit la chose avait un lien
Mais les gens du château n’en avaient nulle crainte
Disant les villageois abusent de l’absinthe.
Nous n’émettons des bruits qui ne sont qu’ordinaires
Et nous ne faisons rien qui puisse vous déplaire.
L’affaire aurait cessé si un gamin futé
À vouloir tout comprendre ne s’était entêté
Et son magnétophone caché dans une tour
Espionna le château jusqu’au lever du jour.
Il écouta la bande et retrouva le bruit
Qui perçait le silence au milieu de la nuit
Le cri surgit soudain : il venait d’un bambin
Criant : maman pipi ,vers deux heures du matin.
Une belle marquise avait fort sottement
Accueilli un vampire dans ses appartements
Et dans son grand château le gourmand s’incrusta
En pompant des valets le fluide délicat.
À force de vider les gens de leur globules
Il se mit à jeûner ce qui est ridicule
Pour cette espèce là qui jamais ne trépasse
Et dont le goût du sang très rarement s’efface.
Il restait la marquise il en pompa le flux
Aux baisers dans le cou il était assidu
La dame desséchée par ponctions profondes
Fort amaigrie mourut bien qu’elle fut gironde.
Le vampire désolé dépourvu de pitance
Déserta le château et partit en vacances
Comme le château maudit était bien communal
On le mit aux enchère il se brada sans mal.
Or les propriétaires informé de l’histoire
Ayant tout rénové créèrent un oratoire
Qui béni par l’évêque les mettait à l’abri
Des Dracula en herbe que l’on sait malappris.
Tout redevint paisible en ce petit village
Jusqu’à l’étrange soir où l’on crut au carnage
Un bruit d’une vigueur quasi épouvantable
Fit que les villageois se mirent sous leur table
Était-il revenu l’ancien vampire gourmand
Qui venait de leur sang se nourrir nuitamment.
On demanda alors aux habitants du lieu
N’entendîtes vous point un bruit mystérieux
Puissant qui dans le noir paraissait redoutable
Comme un vampire cherchant quelque sang délectable.
Car bien qu’il fut très bref le bruit s’entendit bien
C’était un son de diable et non pas de chrétien.
Ce cri allait venait sans être quotidien
Avec la pleine nuit la chose avait un lien
Mais les gens du château n’en avaient nulle crainte
Disant les villageois abusent de l’absinthe.
Nous n’émettons des bruits qui ne sont qu’ordinaires
Et nous ne faisons rien qui puisse vous déplaire.
L’affaire aurait cessé si un gamin futé
À vouloir tout comprendre ne s’était entêté
Et son magnétophone caché dans une tour
Espionna le château jusqu’au lever du jour.
Il écouta la bande et retrouva le bruit
Qui perçait le silence au milieu de la nuit
Le cri surgit soudain : il venait d’un bambin
Criant : maman pipi ,vers deux heures du matin.