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Un peu d’espace !
Douce Terre, plus beau joyau de l'univers
Car dans l'espace profond, tes bleus outremer
Sont les reflets nacrés de ta folle beauté
Qui se reflètent partout dans l'immensité.
Je suis un hardi voyageur, un bourlingueur
En quête d'aventure, sur ce beau vaisseau
Je mire et j'admire, les couleurs, les splendeurs
Du cosmos, je rêve à des confins abyssaux.
O douce Terre, je glorifie par ces mots
Ta grandeur ! Tu portes en ton sein, toute la vie
Nous sommes tes enfants, même les animaux
Nous t'aimons pour cela, tu es notre survie.
Dans les champs astraux, les laboureurs des cieux
Jettent leurs filets, ils attrapent des étoiles
D’argent et des météores capricieux
Puis les transbordent dans leurs vaisseaux sans voiles.
Quand la pêche prend fin, ils retournent chez eux
La cale est pleine, ils vont vendre leur cargaison
Sur de lointaines planètes, de courageux
Fermiers, vont les semer, planter, à foison !
C’est comme çà, que la vie est née dans les mers
Quelques graines germées, de la lune et du soleil
Un peu d’eau du cosmos et un souffle d’éther
La nature se réveille d’un long sommeil.
Dans l’espace profond, au fond de l’univers
Il se peut que des êtres, au regard curieux
Rêvent de venir et découvrir notre Terre
De comprendre ces habitants mystérieux !
Hors du temps ! Hors de tout ! Accroché au néant
J’ouvre les yeux, où suis-je ? Quel est le problème ?
Je transpire d’angoisse, sur quel océan ?
Des perles de peur coulent sur mon visage blême !
Tout est clair, net comme un cristal, je suis perdu !
Egaré dans l’espace, vide sidéral
Je crie à en percer les poumons, c’est foutu !
Je vais crever ! Dans cet univers abyssal !
Je regarde par instinct, mon ordinateur
Je me mets à pleurer, à jurer, quel malheur !
Ce n’est pas vrai ! J’ai dormi, il y a erreur
Le cadran indique cent cinquante ans, douleur !
Je deviens fou ! Effaré ! Merde ! Pourquoi ?
J’ai envie de gerber, car ils sont tous morts !
Un sommeil de cent ans, plus rien devant moi
Que des ombres, j’ai soudain des remords.
Mes compagnons sont-ils vivants ? Et je panique !
Je sens sur tout mon corps et sortir de ma peau
La poisse, j’ai un besoin pressant, organique
De vider mes entrailles, de tout ce chaos !
Vais-je mettre fin à mes jours ? Pour en finir
Comment lutter dans ce froid ? Abandonné
A tout jamais dans le cosmos ! Faut alunir
Sur la planète, des singes ! Je suis damné !
Bien-aimée, mon abandonnée, ma perdue
Je t’ai laissée là-bas au fond d’un sarcophage
Dans le mausolée, je suis entré, je t’ai vue
Ton corps sauvé, de l’appétit des nécrophages.
Merveilleusement, inimaginablement
Incroyablement belle ! A vouloir te montrer
A la terre et à l’univers, juste un moment
Puis m’enfermer avec toi et te regarder.
Endormie sur ce lit, depuis l’éternité
Tu attendais dans le froid glacial du temps
Et moi, je m’incline, devant tant de beauté
Je pense à ses amants, Roméo et Tristan !
Je ne peux pas subir ce drame perpétuel
A ne pouvoir te réveiller, te redonner
La vie, de cet amour galactique et charnel
Que la mort me tue, pourras-tu me pardonner !
Dans un lointain futur, sortant de leur vaisseau
D’argent, de valeureux conquérants de l’espace
Découvriront, sur l’astre mort, de leurs faisceaux
Deux corps nus, protégés dans une carapace.
Deux êtres enlacés, dans la mort, l’éternité
Un homme et une femme, amants pour l’infini
Un amour magnifique dans la Voie lactée
Ils ressentiront à les voir, de l’harmonie.
Et ils prendront délicatement les défunts
Pour les mettre ensemble, à tout jamais réunis
Dans un astronef, pour un voyage sans fin
Rejoindre les Dieux sous des cieux bénis.
A travers le temps et le cosmos, on chantera
Partout dans les galaxies, ce divin récit
Et les conteurs de leurs doux mots, dans l’agora
Parleront de toi et moi, dans leurs prophéties !
Douce Terre, plus beau joyau de l'univers
Car dans l'espace profond, tes bleus outremer
Sont les reflets nacrés de ta folle beauté
Qui se reflètent partout dans l'immensité.
Je suis un hardi voyageur, un bourlingueur
En quête d'aventure, sur ce beau vaisseau
Je mire et j'admire, les couleurs, les splendeurs
Du cosmos, je rêve à des confins abyssaux.
O douce Terre, je glorifie par ces mots
Ta grandeur ! Tu portes en ton sein, toute la vie
Nous sommes tes enfants, même les animaux
Nous t'aimons pour cela, tu es notre survie.
Dans les champs astraux, les laboureurs des cieux
Jettent leurs filets, ils attrapent des étoiles
D’argent et des météores capricieux
Puis les transbordent dans leurs vaisseaux sans voiles.
Quand la pêche prend fin, ils retournent chez eux
La cale est pleine, ils vont vendre leur cargaison
Sur de lointaines planètes, de courageux
Fermiers, vont les semer, planter, à foison !
C’est comme çà, que la vie est née dans les mers
Quelques graines germées, de la lune et du soleil
Un peu d’eau du cosmos et un souffle d’éther
La nature se réveille d’un long sommeil.
Dans l’espace profond, au fond de l’univers
Il se peut que des êtres, au regard curieux
Rêvent de venir et découvrir notre Terre
De comprendre ces habitants mystérieux !
Hors du temps ! Hors de tout ! Accroché au néant
J’ouvre les yeux, où suis-je ? Quel est le problème ?
Je transpire d’angoisse, sur quel océan ?
Des perles de peur coulent sur mon visage blême !
Tout est clair, net comme un cristal, je suis perdu !
Egaré dans l’espace, vide sidéral
Je crie à en percer les poumons, c’est foutu !
Je vais crever ! Dans cet univers abyssal !
Je regarde par instinct, mon ordinateur
Je me mets à pleurer, à jurer, quel malheur !
Ce n’est pas vrai ! J’ai dormi, il y a erreur
Le cadran indique cent cinquante ans, douleur !
Je deviens fou ! Effaré ! Merde ! Pourquoi ?
J’ai envie de gerber, car ils sont tous morts !
Un sommeil de cent ans, plus rien devant moi
Que des ombres, j’ai soudain des remords.
Mes compagnons sont-ils vivants ? Et je panique !
Je sens sur tout mon corps et sortir de ma peau
La poisse, j’ai un besoin pressant, organique
De vider mes entrailles, de tout ce chaos !
Vais-je mettre fin à mes jours ? Pour en finir
Comment lutter dans ce froid ? Abandonné
A tout jamais dans le cosmos ! Faut alunir
Sur la planète, des singes ! Je suis damné !
Bien-aimée, mon abandonnée, ma perdue
Je t’ai laissée là-bas au fond d’un sarcophage
Dans le mausolée, je suis entré, je t’ai vue
Ton corps sauvé, de l’appétit des nécrophages.
Merveilleusement, inimaginablement
Incroyablement belle ! A vouloir te montrer
A la terre et à l’univers, juste un moment
Puis m’enfermer avec toi et te regarder.
Endormie sur ce lit, depuis l’éternité
Tu attendais dans le froid glacial du temps
Et moi, je m’incline, devant tant de beauté
Je pense à ses amants, Roméo et Tristan !
Je ne peux pas subir ce drame perpétuel
A ne pouvoir te réveiller, te redonner
La vie, de cet amour galactique et charnel
Que la mort me tue, pourras-tu me pardonner !
Dans un lointain futur, sortant de leur vaisseau
D’argent, de valeureux conquérants de l’espace
Découvriront, sur l’astre mort, de leurs faisceaux
Deux corps nus, protégés dans une carapace.
Deux êtres enlacés, dans la mort, l’éternité
Un homme et une femme, amants pour l’infini
Un amour magnifique dans la Voie lactée
Ils ressentiront à les voir, de l’harmonie.
Et ils prendront délicatement les défunts
Pour les mettre ensemble, à tout jamais réunis
Dans un astronef, pour un voyage sans fin
Rejoindre les Dieux sous des cieux bénis.
A travers le temps et le cosmos, on chantera
Partout dans les galaxies, ce divin récit
Et les conteurs de leurs doux mots, dans l’agora
Parleront de toi et moi, dans leurs prophéties !