Il n'y a pas de génie, il y a de l'enthousiasme, de l'amour, un déchirement, un irrépressible besoin de raconter... etc. pas mal d'opiniâtreté à essayer d'écrire alors qu'on est pas terrible et que tout le monde vous en dissuades, du silence assis devant l'écran, et du travail... tiens regardes la différence en 2 ans:
La mécanique des mots
La mécanique des mots et son versant de gestuelles,
Langoureusement agencées en esprit agrivoisé,
Quand de votre Soleil je m'enivre,
Et mes sens emparfumés aux chutes de votre cou,
languissent, passionés, leurs naïves témérités,
Si soudain erraréffiées!
Le long d'inconscients tremblements...
Car la mécanique des mots, disast-je,
Et son versant de gestualité, toujours,
En alchimie d'orfèvre jamais liés,
Inspirent des mal-édictions incan-décentes,
Des serpents refoulés de prime lune bleue,
Englacés dans le jamais-jamais,
Mirroirs ramifiés de passés pétrifiés.
Mais de la mécanique des âmes prisent aux mots,
Et des gestes versifiés aux entrelacs félins,
Accordant à votre orchestre intérieur,
L'art-rythmie qui m'essouffle,
La douceur de votre protocole sensuel,
Rayonne, et mon désir en apnée,
Tremble de votre corps et de votre Chatte-Dorée*.
(*Ndla: c'est un talisman sacré, hein, pas juste une grivoiserie
)
Le vin inquotidien
Avide d'une rondade, rêvée pour l'occasion parfaite,
Et désirant soustraire à ma sérénade,
Les Angoisses d'une rêverie malabstraite,
Des engrenages théoriques ramifiés,
A la présence insupportable,
Des stratégies échiquéennes codifiées, encombrées,
Des tourments rampants qu'insinue la vie polypassionnelle:
Mais à cela, je n'oubliai d'ajouter le Vin...
Ce vin à l'absurde déductif,
Et à la persuasion universelle,
Ce vin qui forge de fantasmes les esprits industrieux,
Et fait briller la vacuité des opiomanes,
De ses parures oniriques, de votre matériel solaire,
L'ambiguïté acérée des séduisantes années.
Equivoque hypnotique, Aimantées,
La curiosité d'une étreinte entre les astres,
Physique des fluides, s'écoule le Vin,
Un spasme réceptif,
Aux creux de votre corps,
Le Sablier instantané de votre charme...
Vivre parmi les lignes semble soudain si fade.
(protégés par droits d'auteur) (héhéhé même ceux là! oui oui, j'ai eu un prix pour mon copyright
)